« Black Santiago Club » : la série qui vous fait vibrer au rythme d’afrobeat

Grâce est une jeune femme brillante, bientôt diplômée et aussi chanteuse soliste à la chorale de son église. Elle aurait la vie devant elle, si le secret qui entoure sa naissance ne lui dévorait pas l’âme. Elle veut savoir pourquoi sa mère, Joséphine, a fui juste après sa naissance en l’abandonnant à son oncle Alfred et sa tante Yasmine. Elle veut aussi connaître l’identité de son père que tout le monde lui a toujours tenue cachée. Sa quête de réponses sur ses origines va la pousser jusqu’aux portes du Black Santiago Club auquel son destin est intimement lié…

Musicien de génie, Théo est devenu trop instable pour rester dans l’orchestre du Black Santiago Club. Depuis la mystérieuse disparition de Joséphine, sa muse et son grand amour, il a lentement sombré dans l’alcool et la drogue.  Théo sait que beaucoup croient en lui et en son talent, notamment son père Antoine, mais prisonnier de ses chimères, il ne peut se résoudre à changer. Théo qu’on appelait « mélomind » cherche son second souffle…

Depuis plus de 50 ans, Antoine est le manager du groupe et le propriétaire du Black Santiago Club. Saxophoniste génial et exigeant, il a dû abandonner son instrument à cause d’un cancer du poumon qui a failli le tuer. Aujourd’hui, il met toute son énergie et son argent pour essayer de sauver son club menacé par un projet immobilier suspect. Azu, entrepreneur manipulateur et vindicatif, est à la tête de cette opération véreuse visant à détruire le Black Santiago Club et le village de pêcheurs qui l’entoure pour construire une riviera. 

Samba est un jeune homme brillant, passionné de musique. Il est très impliqué dans son travail au Black Santiago Club et prêt à tout pour faire découvrir au monde ce lieu mythique, croisement de talents exceptionnels. C’est pourquoi Antoine le considère comme le fils rêvé qu’il n’a pas eu avec Théo. Cet homme séduisant a tapé dans l’œil de Koyo, la meilleure amie de Grâce. Dj talentueuse, comme Samba, elle va aider le Black Santiago Club à briller de nouveau. 

L’univers magique dans lequel baigne la série est l’inimitable Black Santiago Club à Cotonou. Il doit son nom à l’orchestre fondé en 1964 par le trompettiste Ignace De Souza et dirigé depuis une vingtaine d’années par Goby Valette. L’orchestre Black Santiago fait partie des plus anciens ensembles de musiciens du continent africain encore en activité. Formation hybride, le Black Santiago maîtrise tous les styles musicaux, du jazz à la variété française, en passant par l’afro-cubain, le high-life, le saxo traditionnel, la rumba congolaise, le rhythm’n’blues et l’afrobeat, un genre que le groupe invente au milieu des années 1960, avant que Fela Kuti n’en fasse un vrai phénomène panafricain et même mondial. Toutes les générations sont représentées dans cet orchestre composé de 10 musiciens exceptionnels qui jouent leur propre rôle dans la série. Ils perpétuent le mythe du Black Santiago Club pour le transmettre aux jeunes générations et vous régalent d’une bande originale hors pair. Pour recréer l’ambiance d’un club et de ses concerts, il a fallu un public incarné par plus de 500 figurants.

Black Santiago Club est née d’une envie de créer une série musicale et du désir de faire connaitre aux jeunes générations un pan oublié de la culture africaine.  Dès l’écriture, la musique était un personnage en soi de la série. Au-delà de l’aspect historique des trois générations des héros Antoine, Théo et Sika, la musique n’est pas seulement illustrative mais narrative, notamment à travers le répertoire de plusieurs centaines de titres des Black Santiago et des tubes additionnelles de la musique béninoise.

Des stars de la musique africaine de toutes générations viennent compléter le casting en apportant leur empreinte musicale à la playlist de la série tout en jouant leur propre rôle : Zeynab, chanteuse béninoise distinguée de plusieurs prix prestigieux et ambassadrice de l’Unicef qui connait un succès retentissant en dehors des frontières de son pays. Nel Oliver, star très célèbre de la chanson au Bénin qui a commencé sa carrière à 12 ans en 1960 en chantant et jouant de la guitare dans l’orchestre de son frère aîné et qui a ensuite enchainé avec une carrière solo exceptionnelle et des collaborations avec tous les musiciens de la sous-région. Vano, star montante du rap et de la pop béninoise et qui en 2021 et 2022 a été consacré artiste de l’année au Bénin. Et enfin, Femi Kuti, fils de Fela, l’ambassadeur de l’Afrobeat à l’international que l’on ne présente plus !

En exclusivité sur Canal+ Première à partir du 3 juillet.