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« Valoriser les films, télé-séries et documentaires de qualité issus des pays émergents ». Voici le slogan que l’on peut découvrir sur la version provisoire du site SAKALA.
Habitant de Bain-sur-Oust (Ille-et-Vilaine) et créateur de la marque, Florian Guerlotté est passionné de cinéma depuis son enfance. « Ayant grandi dans les années 80, j’ai été biberonné par la télévision », confie-t-il.
À 39 ans, il s’est lancé dans le projet de toute une vie : monter une plateforme de streaming, qui contiendra exclusivement des productions cinématographiques d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud, méconnues du grand public occidental. « Sakala est un projet innovant, mûri depuis plus d’une dizaine d’années », souligne cet amoureux du 7ème art et passionné d’informatique.
Des créations invisibilisées
Alors qu’une partie de sa famille habite sur le continent africain, Florian Guerlotté a toujours eu conscience de la richesse culturelle et cinématographique présente dans ces pays dits émergents.
Avec des petits moyens et d’excellents acteurs, ils réalisent de sublimes créations. Mais ces films sont invisibilisées dans nos pays depuis des années.
Pour l’heure, le catalogue contient cinq fictions et un documentaire, dont le film « L’argile » de Jean Odoutan.
Florian Guerlotté explique « s’inspirer du géant Netflix pour repérer les catégories qui fonctionnent ou non, et voir ce qui n’existe pas ».
Concernant le nom de la plateforme, c’est un clin d’œil à sa vie personnelle. « Sakala est le nom de famille de ma compagne Zambienne », dévoile-t-il.
Première plateforme de streaming 100 % solidaire
Mais si ce passionné donne corps et âme pour que ce projet puisse voir le jour, il se confronte à la barrière du financement.
« La fabrication de la plateforme a coûté 13 000 €« , chiffre-t-il. Une somme qui va continuer de s’accroître, puisque cet innovant a lancé une cagnotte en ligne le 20 septembre dernier, pour être soutenu dans son projet. Il espère récolter 8 000 €, lui permettant d’acheter les droits de diffusion de plusieurs autres films.
C’est très compliqué à financer. J’espère avoir rapidement de nouveaux sponsors et partenaires, ainsi qu’un soutien de mes futurs visionneurs.
Il faudra encore patienter deux à trois ans pour pouvoir visionner un film sur Sakala. « Il faut que le catalogue soit suffisamment rempli. Il y a beaucoup d’attente de la part des diasporas ».
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