Bryson DeChambeau : « L’IA est l’avenir de l’enseignement du golf »

Bryson DeChambeau utilise l’IA pour identifier des défauts presque imperceptibles dans son swing et les corriger, révolutionnant ainsi son entraînement et ouvrant la voie à une démocratisation de cette technologie pour tous les golfeurs.

Bryson DeChambeau a transformé son approche du jeu avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA).

Ce joueur méthodique et méticuleux, souvent surnommé « The Scientist », a récemment collaboré avec Google Cloud pour développer un assistant IA capable d’analyser en temps réel sa biomécanique et son swing.

 

Un coach dans sa poche

Grâce à cette technologie, Bryson DeChambeau a pu détecter ce que même un coach ne remarquait pas toujours : des déviations microscopiques dans son swing qui impactaient ses performances.

« Je pouvais avoir une certain ressenti, mais cette perception ne correspondait pas toujours à la réalité », a-t-il expliqué lors d’une interview récente.

 

Une victoire de la technologie

Ce système crée un modèle personnalisé du swing idéal, basé sur ses meilleures performances, puis compare ses mouvements en temps réel.

« En fait, j’interprète et j’ajuste mon swing à partir des données qui me sont présentées quelques minutes avant mon départ, avait-il expliqué à l’issue de sa victoire à l’U.S. Open 2024. Ces informations me permettent de jouer mon meilleur golf, car elles me donnent une vision claire de ce qui se passe réellement dans mon swing. »

Je crois à 100% que l’IA peut changer fondamentalement la façon dont le golf est enseigné.

Bryson DeChambeau

Bryson DeChambeau travaille actuellement avec Google au développement d’une plateforme compatible avec les smartphones, afin que tous les utilisateurs puissent bientôt analyser et ajuster leur swing en temps quasiment réel.

« Je crois à 100% que l’IA peut changer fondamentalement la façon dont le golf est enseigné. C’est l’avenir, a-t-il ajouté. Je ne pense pas que cela va prendre la place des pros, mais venir en complément. C’est un outil formidable dans la boîte à outils. »

Peut-être l’IA pourrait-elle aussi servir au futur capitaine de la sélection américaine de Ryder Cup ?