Cameroun : Brys – « c’est moi qui décide »

Lors de la réunion à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot)
lundi, le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys, s’est
montré cash avec l’instance.

Suite à la confirmation par le ministère des Sports, Marc Brys a
répondu présent à la réunion convoquée lundi matin par la Fécafoot
après avoir boycotté la première, dite “de prise de
contact”
, la semaine dernière. Si d’aucuns redoutaient une
modification de sa liste des 30 présélectionnés en vue des
éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en juin, celle-ci
n’a finalement souffert
aucun changement
comme indiqué par un communiqué.

“Par la même occasion, il a été rappelé à Monsieur Marc
Brys, qu’au terme des vérifications de conformité, les joueurs
seront convoqués exclusivement et sans intrusion selon sa liste et
que tout cas de non-conformité sera porté à sa connaissance pour
qu’il procède au remplacement approprié”
, peut-on lire.

Brys ne se laisse pas marcher sur les
pieds !

Si l’instance n’a pas retouché la liste, c’est probablement à
cause de la mise en garde préalable du ministère qui a indiqué
“si le Cameroun est éliminé sur tapis vert, il (Samuel Eto’o,
ndlr) en assumera l’entièreté des conséquences”
. Mais pas que.
En effet, selon les informations ayant fuité sur la Toile, le
technicien flamand a également mis les points sur les i. Dans un
extrait vidéo publié sur X, le sexagénaire a répondu au secrétaire
général de la Fécafoot, Blaise Djounang, en ces termes :
“La seule chose que je peux vous dire c’est qu’on va gagner
ensemble et perdre ensemble (…) On doit travailler de manière
constructive mais à la fin c’est moi qui décide.”

Des déclarations qui s’inscrivent dans la lignée de celles
relayées il y a deux semaines dans la presse française. “Je
suis ouvert à la discussion, à l’écoute, positif, mais le
vestiaire, c’est le lieu de l’entraîneur, de son staff technique et
des joueurs, et dans lequel ni le ministère des sports ni la
Fécafoot ne rentrent”
, avait-il prévenu. Une fédération
avertie en vaut deux.


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