début des états généraux de l’éducation et de la recherche pour soigner le secteur

Animées par la volonté de redresser le système éducatif, reconnu malade, les autorités congolaises ont ouvert jeudi 25 janvier les travaux des états généraux de l’éducation et de la recherche. Il s’agit de diagnostiquer les maux qui minent le secteur et de trouver une thérapeutique de choc. Les syndicats des enseignants, quant à eux, attendent des décisions concrètes, notamment en ce qui concerne leur recrutement. 

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Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a présidé l’ouverture de ces assises. Un évènement organisé après plus d’une année de consultations dans l’ensemble des douze départements du Congo, auprès des animateurs de l’éducation.

Pour Hellot Mampouya Matson, haut conseiller à l’organisation de ces états généraux, l’objectif est de créer un cadre national pour les écoliers congolais. « Il s’agit en réalité de recourir à toutes les approches possibles pour faire en sorte que nous retrouvions des enfants qui bénéficient d’une formation en lien avec les finalités de notre système éducatif. Comment faire en sorte que nous puissions créer un encadrement des enfants depuis l’école primaire jusqu’à l’université, parce que tous les enfants congolais devraient en réalité avoir les mêmes repères », a-t-il expliqué. Surnombre dans les salles de classe, violence en milieu scolaire, enseignants non pris en charge, sont quelques-uns des maux qui minent l’école congolaise.

Daniel Ngmi, coordonnateur des Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo, attend de ces états généraux le règlement des problèmes des enseignants : « Nous avons un problème par rapport au statut particulier (des enseignants) que l’État nous a accordé en 2018 qui, jusqu’aujourd’hui ne s’applique que dans sa partie administrative, et la partie financière reste lettre morte », a-t-il indiqué.

Les assises se prolongent jusqu’à lundi.

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