Bernard Tchoutang, ancien international camerounais, est
monté au créneau pour défendre Wilfried Nathan Douala, actuellement
sous le feu des projecteurs. Au cœur de la controverse, des doutes
sur l’âge déclaré du joueur (17 ans) qui, selon certaines
allégations, aurait falsifié son identité.
La polémique ne cesse d’enfler. Sélectionné à la surprise
générale pour la CAN 2023 sans disputer la moindre minute, le
meneur de jeu, son club camerounais de Victoria United et la
Fédération Camerounaise de Football risquent de lourdes sanctions
dans cette affaire, pouvant aller jusqu’à une interdiction de
participer aux deux prochaines CAN.
Récemment, le quotidien français Le Monde a affirmé que
Nathan Douala serait en réalité Alexandre Bardelli, et qu’il aurait
au moins 23 ans. Bernard Tchoutang
s’est invité dans ce dossier dimanche en affirmant que la Fecafoot
détient des preuves au sujet de l’existence de Bardelli, qui ne
serait pas Douala mais son frère décédé. L’ex-Lion Indomptable
demande à ce qu’on laisse le joueur se concentrer sur sa carrière.
« Le président d’Opopo a apporté la preuve que Bardelli c’est
quelqu’un d’autre. C’est le frère de Nathan Douala qui est décédé.
Laissez Nathan Douala tranquille. Il va jouer les play-offs »,
a-t-il affirmé dans une vidéo diffusée sur les réseaux
sociaux.
🔴 Bernard Tchoutang indique que le président
de Victoria United a fourni à la FECAFOOT les preuves du décès
d’Alexandre Bardelli, le frère de Wilfried Nathan Doualla.
Il précise que le joueur disputera les playoffs et invite l’opinion
à le laisser tranquille. 🇨🇲« Ce n’est pas… pic.twitter.com/NTFPICvA97
— AllezLesLions (@AllezLesLions) March 17, 2024
Direction la Turquie ?
Le milieu de terrain de Victoria United (D1 Cameroun), qui
continue de faire parler de lui pour cette affaire pour le moins
rocambolesque, est en passe de s’engager avec Antalyaspor en
Turquie. Une porte de sortie plutôt sexy alors qu’il est
provisoirement suspendu pour les play-offs du
championnat camerounais. Il devrait rejoindre dès cet été l’actuel
8e du championnat turc.
Rappelons que Samuel Eto’o, l’actuel président de la Fecafoot,
avait évolué dans le club turc entre 2015 et 2018. Ses relations
avec son ancienne formation pourraient jouer un rôle décisif dans
cette (probable) transaction comme nous vous
l’expliquions vendredi dernier.
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