Des voix du monde, pour tout le monde

Pour sa 9e édition, le festival, organisé par la compagnie de chant lyrique Opér’Azul, a vu les choses en grand. La programmation s’étend sur plus d’une semaine et comprend des concerts, des animations mais aussi des stages et des ateliers. En termes purement musicaux, la cinquantaine d’artistes conviés rassemble des genres et des…

Pour sa 9e édition, le festival, organisé par la compagnie de chant lyrique Opér’Azul, a vu les choses en grand. La programmation s’étend sur plus d’une semaine et comprend des concerts, des animations mais aussi des stages et des ateliers. En termes purement musicaux, la cinquantaine d’artistes conviés rassemble des genres et des contrées riches et diverses. Les influences balancent entre la Gascogne, l’Occitanie et les cultures du monde en Méditerranée, Europe de l’Est, Afrique et Amérique latine. Un patchwork aux couleurs vives, qui promet de belles découvertes.

Un programme bien chargé

La première partie des festivités, composée de quatre concerts, se passe dans le Grand Villeneuvois. C’est la compagnie Opér’Azul elle-même qui ouvre le bal le 18 août à l’Église Saint-Nicolas de Pujols, pour un concert lyrique qui reprend des classiques du répertoire comme Mozart, Ravel et Saint-Saëns. Le flambeau est repris deux jours plus tard par Villeneuve-sur-Lot avec l’ensemble Stella d’Oriente à la chapelle des Pénitents Blancs, pour un retour au temps des troubadours, entre l’Orient et l’Occident.

L’Église Saint-Etienne accueille ensuite les célèbres Sacqueboutiers pour un voyage dans l’Espagne du XVIe siècle, époque faste « del siglo de oro ». Puis c’est l’ensemble Rosas qui clôt cette première partie, à Bias. Ses membres, qui font partie de la compagnie Opéra’Azul, proposent des musiques anciennes méditerranéennes et Klezmers (d’Europe Centrale et de l’Est), et sortiront un album au mois de septembre.

Après ces déambulations, le festival se fixe au lac de Cancon pour deux jours, les 25 et 26 août, afin de présenter des groupes de musique actuelle sur un ton plus festif. Là aussi, le menu est riche : on passe de l’Afrobeat aux chants polyphoniques occitans, sans oublier la Cumbia, le Jazz et la musique Tropicale. Côté restauration, les repas sont cuisinés par les équipes de bénévoles et issus de produits locaux. Un camping est également disponible pour les festivaliers, en plus d’animations et de jeux pour les plus jeunes.

Mélanger les genres et les gens

« Les personnes qui viennent pour la musique actuelle découvrent la musique classique dans les Églises, et inversement, ça fonctionne bien ! », s’enthousiasme Pierre-Yves Binard, directeur artistique du festival. Pour lui, c’est tout l’intérêt de cet événement où 3 000 personnes sont attendues : mélanger, découvrir, donner envie de faire des choses différentes. « On veut aussi montrer que la musique classique et traditionnelle est tout sauf vielle et figée, au contraire, elle évolue, bouge, s’enrichit », raconte cet artiste lyrique de 43 ans.

C’est, entre autres, l’objectif des ateliers proposés sur la semaine, dont un qui permet de concevoir, décorer et apprendre à jouer du Cajón, un instrument de percussion inventé au Pérou au XVIIIe siècle. Durant quatre jours, du 22 au 25 août à Cancon, un instructeur ainsi que du matériel est mis à disposition, afin que chacun reparte avec sa caisse de résonance.

Du 18 au 26 août, infos et réservations sur www.festivazul.net

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