Droit du sol : le président du Sénat ne veut « pas limiter le débat à Mayotte » et évoque Saint-Martin et la Guyane

Favorable à la suppression du droit du sol à Mayotte, annoncée par le gouvernement, le président du Sénat Gérard Larcher a souhaité jeudi (15 février 2024) ne « pas limiter » ce débat « seulement à Mayotte » et évoqué les cas de la Guyane et de l’île de Saint-Martin.

La réforme envisagée par l’exécutif, qui passera par une modification de la Constitution, « ne règle pas tout mais c’est un signal extrêmement fort » car « Mayotte est dans une situation épouvantable » et « nous avons le devoir de protéger nos compatriotes », a déclaré M. Larcher sur BFMTV et RMC.
Anticipant déjà le « débat nécessaire » sur la suppression du droit du sol, le président du Sénat a estimé qu' »il ne faut pas se limiter, dans le débat que nous aurons, seulement à Mayotte« .

Le sujet a d’ailleurs été récemment « posé aussi pour la Guyane (et) Saint-Martin« , dans le cadre de la loi immigration votée en décembre, mais cette mesure a été retoquée par le Conseil constitutionnel « pour des raisons de forme« , a-t-il rappelé.

« Au-delà de ces trois collectivités d’outremer« , Gérard Larcher a estimé que « la réalité des phénomènes migratoires aujourd’hui en Europe et dans le monde doit nous amener à nous réinterroger » sur « les conditions de l’exercice du droit du sol et du droit du sang« , tout en se disant favorable au « droit du sol, parce que ça constitue notre histoire« .


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