El Niño : après les fortes chaleurs, faut-il s’attendre à un hiver rigoureux ?

C’est un phénomène climatique saisonnier qui bouleverse la planète. De manière générale, El Niño apparaît au printemps, avant de s’amplifier tout au long de la saison estivale et de l’automne. Enfin, il atteint son apogée aux alentours de la période de Noël, d’où l’appellation « Niño », qui signifie « enfant » en espagnol et se réfère à l’enfant Jésus.

Ce phénomène climatique se caractérise par une hausse anormale de la température de l’air et des eaux du Pacifique-Est, tout au long des côtes de l’Amérique du Sud.

Bien que celui-ci soit localisé, il peut entraîner de graves répercussions à l’autre bout de la Terre. Ainsi, El Niño est aussi associé à de fortes pluies dans certaines parties du monde, mais également à une sécheresse exacerbée dans d’autres régions. Souvent, il dure entre six et dix-huit mois.

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Des dommages généralisés redoutés

Son évolution est suivie de près par les chercheurs. En effet, comme le Guardian l’avait relaté début juillet, El Niño pourrait confronter le monde à des bouleversements d’une ampleur inédite s’il venait à fusionner avec les effets du dérèglement climatique.

La communauté scientifique, en faisant directement allusion à la hausse des températures observée dans l’Atlantique Nord depuis avril, mais également à l’évolution de la banquise antarctique, avait dit redouter des dommages généralisés causés par des conditions météorologiques extrêmes.

Cet été, des fortes chaleurs ont été observées dans plusieurs zones de l’hémisphère Nord, parmi lesquelles le sud de la France. Un hiver rigoureux nous attend-il, marqué par la présence d’El Niño ? Dans un article publié vendredi 22 septembre, Quartz a tâché de répondre à cette question.

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Des températures plus froides, de fortes chutes de neige

La période estivale a été marquée, dans plusieurs régions du globe, par des inondations, des chaleurs épouvantables, une grande sécheresse et des incendies de forêt. Et si la prochaine saison nous promettait des conditions météorologiques tout aussi épouvantables ? C’est, en tout cas, ce qui est suggéré à la lecture de l’article publié par le site américain.

Il est ainsi fait allusion par Quartz au fait que le phénomène climatique El Niño devrait apporter un hiver humide et doux à nombre d’entre nous. Toutefois, d’autres régions pourraient faire face à un hiver rigoureux et prolongé.

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Ainsi, certaines parties des États-Unis pourraient être confrontées à un hiver plus froid et plus sec que de coutume, selon les météorologues. Des conditions qui seraient associées à davantage de chutes de neige que d’habitude, en lien avec la persistance des effets associés à ce phénomène climatique, détaille le média.

Plus précisément, tandis que la région occidentale des États-Unis devrait connaître des conditions plus chaudes et plus humides, le centre de l’Atlantique et le nord-est pourraient, en revanche, être exposés de façon plus prématurée à de faibles températures. Aussi, la plupart des secteurs sujets à des chutes de neige (à l’exception du nord-ouest du Pacifique) devraient être confrontés à des précipitations bien supérieures à la normale.

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Un courant-jet subtropical

Comment expliquer cette situation ? Cette année, le phénomène climatique El Niño est associé à un courant-jet subtropical, qui va entraîner une augmentation de l’humidité dans l’air. Dans certaines régions, dont le sud-est des États-Unis, les hivers pluvieux pourraient donc se faire plus réguliers. Par ailleurs, si les températures baissaient de façon drastique pendant longtemps (comme l’ont anticipé les météorologues), de la neige pourrait tomber, en quantités importantes.

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Des précipitations et des chutes de neige supérieures à la moyenne sont ainsi attendues dans les États du centre des États-Unis. Les périodes les plus enneigées devraient se produire fin décembre, fin janvier et mi-février.

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