Gigantesque. Hors-normes. Inouï. Depuis des décennies, le fer de Simandou (République de Guinée) excite les passions et accumule les superlatifs. Au point que les montagnes verdoyantes du même nom, situées à l’extrême sud-ouest du pays d’Afrique de l’Ouest, bien loin de la capitale Conakry, sont connues de tous les acteurs miniers du monde. En dessous se trouve «le plus grand gisement de minerai de fer à haute teneur encore inexploité», explique à L’Usine Nouvelle Gerard Rheinberger, directeur du projet Simandou chez Rio Tinto. D’où une certaine effervescence alors que l’exploitation industrielle arrive enfin, après des années de péripéties politiques, de questionnements industriels et de controverses légales autour de ce giga-projet. Début décembre, le géant minier anglo-australien a annoncé à ses actionnaires son plan d’investissement à 6,2 milliards de dollars pour développer Simandou, avec pour objectif de commencer à produire dès 2025. C’est à dire demain.
Le plus grand projet d’infrastructure d’Afrique
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