épisode • 2/5 du podcast La Culture vivante en Guyane

Après nous avoir fait entendre les chanteurs de l’Opéra national de Paris, Marie Sorbier continue de suivre l’institution en Guyane, à plus de 7 000 km de la métropole. C’est ici, à Cayenne, la capitale, que se déroule pour la deuxième année consécutive  le programme L’Opéra en Guyane. Il s’agit pour  l’Opéra de Paris de présenter l’excellence du ballet et du lyrique sur le territoire guyanais, mais aussi de proposer des accompagnements pour les jeunes talents, des rencontres, des spectacles pour faire découvrir cet art singulier, mais aussi peut-être pour nourrir des vocations.

Dans cet épisode, Marie Sorbier suit l’Opéra national de Paris qui se produit devant un public d’enfants. Et puisqu’ici, un habitant sur deux a moins de 20 ans, c’est bien le cœur battant de la Guyane qui se retrouve ici pour accueillir les artistes de l’opéra. Et les stars de cette journée, ce sont les deux danseurs étoiles  Dorothée Gilbert et  Guillaume Diop qui se produisent dans une salle très réactive et très enthousiaste devant cette proposition artistique.

Le Grand Tour

10 min

L’occasion pour eux d’expliquer au micro du Grand Tour tout l’intérêt pour l’Opéra de Paris d’être présent en Guyane dans le cadre de ce programme. Guillaume Diop rapelle ainsi que « la Guyane, ça fait partie de la France et c’est important qu’on fasse aussi des spectacles dans des départements français dans lesquels on ne va pas souvent comme ici. Je trouve ça très bien que l’Opéra de Paris recommence à faire des tournées en France. » Même son de cloche du côté de Dorothée Gilbert pour qui cette représentation sur scène ainsi que les différentes rencontres avec les enfants sont autant de manières de leur faire rencontrer un nouveau champ des possibles : « Et puis, pourquoi pas l’idée aussi de provoquer des vocations et de donner l’envie à ces enfants qui sont là et qui assistent au spectacle, avec qui on peut discuter aussi à la fin, de devenir de futurs danseurs.« 

Le Grand Tour

10 min

La diversité est un sujet brulant dans le spectacle vivant comme ailleurs, les questions de représentativité animent les débats, mais voir Guillaume Diop, premier danseur étoile noir de l’Opéra de Paris danser ici à Cayenne, vaut tous les discours du monde : l’identification est immédiate, les possibles s’ouvrent et les vocations naissent sous nos yeux. Le projet « L’opéra en Guyane » prend alors tout son sens.


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