Éric Zemmour alerte sur les conséquences de l’immigration et la montée de l’islam

« Je pense que l’immigration tue l’Europe ». Invité de l’émission « l’Heure des Pros 2 » ce jeudi soir sur CNews, à l’occasion de la sortie de son livre La messe n’est pas dite : le sursaut judéo-chrétien (Fayard, 2025), le chef du parti Reconquête n’a pas mâché ses mots, évoquant une disparition des « racines chrétiennes de la France » au profit d’une « civilisation islamique ». « Je pense que l’immigration tue l’Europe […] est en train de remplacer le peuplement d’origine européen et chrétien, et qu’il va transformer l’Europe en une vaste contrée islamique ». Évacuant la question de l’assimilation, Éric Zemmour dit être « inquiet » face à une situation « grave ».

« Tous les partis se trompent »

« Nous sommes dans une situation dramatique de risque de disparition de la France », a-t-il déclaré, fustigeant la mise de côté de la question identitaire par le gouvernement Lecornu et, plus largement, de la majorité de la classe politique. « Tous les partis politiques se trompent, car pensent que c’est une question d’intégration sociale et économique », a-t-il asséné.

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Traçant un fil avec Le Suicide français, son ouvrage paru en 2014, qui alertait déjà sur les risques d’une immigration massive, Éric Zemmour pointe un paradoxe. « Il y a dix ans, on disait que j’étais pessimiste ou apocalyptique […] Maintenant on me traite de benêt, en disant que je crois alors que c’est foutu ». Au cœur de ses craintes : la pénétration de l’islam en Europe, corollaire de l’arrivée massive de ressortissants étrangers, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et du Moyen-Orient. À travers l’exemple de l’entrisme des Frères musulmans, présents dans de nombreuses organisations françaises et européennes, il dénonce « un projet de plus en plus avoué ».

« Je me suis lancé en politique parce que je ne peux pas accepter mon propre diagnostic », affirme celui qui est arrivé en quatrième position au premier tour de la dernière élection présidentielle. « On me reprochait de ne pas agir, désormais, j’agis […] Je veux me battre jusqu’à mon dernier souffle pour conjurer ce malheur que j’ai diagnostiqué il y a dix ans », a-t-il conclu.


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