Guyana et Suriname, les nouveaux paradis du pétrole

Pourquoi les trouve-t-on seulement maintenant ?

Au Guyana, les prospecteurs ont fait chou-blanc pendant plus de 40 ans. Ce n’est qu’en 2015 qu’un gisement providentiel a été mis au jour par ExxonMobil. Depuis, une vingtaine de découvertes se sont succédé.Ce qui permet au pays d’enregistrer l’une des croissances les plus fortes au monde. Le Guyana devrait devenir le quatrième producteur de pétrole offshore dans le monde en 2035.
Le Suriname est beaucoup moins avancé. Mais les perspectives sont prometteuses. C’est pour cela que Totalenergies vient par exemple d’annoncer en septembre environ 9 milliards d’euros d’investissement.

Cette manne attise les convoitises au-delà des grands noms du pétrole

Cet automne le Venezuela a annoncé un référendum pour annexer les deux tiers de son voisin : le Guyana. Pour justifier sa demande Caracas s’appuie sur la frontière de 1777. Le Guyana ne veut bien sûr pas en entendre parler. L’affaire est entre les mains de la Cour pénale internationale.
Pour envoyer un petit signal au Vénézuéla, le Guyana vient de recevoir une délégation du secrétariat américain de la Défense. On ne sait jamais.

Est-ce encore rentable d’exploiter ces gisements de pétrole ?

C’est le plus grand des paradoxes. On n’arrête pas – à juste titre – de parler de transition écologique… Mais aussi aberrant que cela puisse paraître (en attendant par exemple que les voitures soient électriques), on a en effet besoin de beaucoup de pétrole pour faire rouler ces mêmes voitures. Et comme les puits de pétrole perdent en efficacité chaque année, il faut trouver sans cesse de nouvelles réserves – selon les pétroliers – pour maintenir la production. Donc le Guyana et le Suriname ont un bel avenir devant eux…


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