Sept ans après son dernier déplacement en Guyane en tant que président de la République, Emmanuel Macron a rapidement visité le territoire ultramarin les 25 et 26 mars dans une indifférence notable. Sans exaltation ni message fort, le chef de l’État aura passé 36 heures dans le département amazonien de 300 000 habitants pourtant confronté à de nombreux défis : de sa criminalité « sud-américaine » jusqu’au pillage de ses ressources halieutiques et minières.
Lundi, dans la moiteur de la forêt tropicale à Camopi, commune frontalière avec le Brésil, le président a tout de même appelé à renforcer la coopération avec le voisin lusophone dans la lutte contre les chercheurs d’or clandestins qui extraient chaque année en toute illégalité des tonnes du précieux métal, au mépris de la souveraineté française.
Depuis une base avancée de la légion étrangère, Emmanuel Macron a demandé qu’on lui présente sous trois mois une « approche opérationnelle améliorée », et a promis de « bâtir » une « nouvelle stratégie transfrontalière » sur ce dossier avec le Brésil…
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