Sur l’autre rive du fleuve Congo les pluies sont aussi tombées sans discontinuer jusqu’à fin décembre ont provoqué des inondations et des glissements de terrain ayant englouti des maisons d’habitation. Sur l’ensemble du pays, au moins 350 000 sinistrés sont en attente d’une aide d’urgence, selon Ocha.
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Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
Sur l’avenue André Milongo au quartier Tchouri, au sud de Brazzaville, à l’ombre d’un arbre dont les racines baignent dans l’eau, Mireille, 42 ans, porte un nourrisson dans son dos. Au loin, elle nous montre sa maison.
« Notre maison est bien inondée. Nous attendons que les eaux se retirent pour y retourner. Mais, trouver à manger c’est un casse-tête. Notre souffrance est énorme parce qu’on a perdu beaucoup d’objets. Nous dormons chez les amis loin d’ici, mais les conditions sont très mauvaises », témoigne-t-elle.
Le quartier Tchouri abrite une grande carrière. Tous les rochers, arbres fruitiers et maisons d’habitation baignent dans les eaux du fleuve Congo.
Les habitants de la zone, larmes aux yeux constatent amèrement qu’ « il y a eu beaucoup de gens qui ont quitté le quartier pour aller se réfugier ailleurs ». « J’ai 70 ans aujourd’hui, c’est pour la première fois que je vois de telles choses. Ça nous dépasse et ça dérange tout le monde », raconte un riverain. « Il y a des dégâts matériels ici : il y a des maisons inondées et des murs qui sont tombés », se désole-t-on dans le quartier.
Résident de Tchouri, Rock Mounguengui lance un appel à l’aide. « Il n’est pas facile de reconstruire. Mon souhait serait que l’État congolais puisse penser à ces gens-là ».
Les inondations affectent au moins 350 000 personnes qui ont besoin d’assistance et le gouvernement a promis d’apporter près de 2,5 milliards de francs CFA.
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