Antoine Kombouaré est un entraîneur bien connu des
suiveurs de la Ligue 1. Outre une expérience en Arabie Saoudite il
y a un peu plus d’une décennie, l’ancien joueur et entraîneur du
Paris-Saint-Germain a effectué l’intégralité de sa
carrière d’entraîneur dans l’Hexagone. Discret depuis
son départ de Nantes en mai 2023, le technicien de 60 ans
se dit prêt pour un nouveau challenge.
Dans un entretien publié ce mardi par le journal
L’Equipe, Antoine Kombouaré, apparu sur Prime
Video le week-end dernier comme consultant, évoque son
aventure avec les Canaris mais aussi ses envies du moment.
Sexagénaire depuis le 16 novembre dernier, l’ex-défenseur central,
qui a vu son nom circuler parmi les 5-6 candidats pour l’après
Rigobert Song
au Cameroun, se dit ouvert à l’idée de prendre en main une équipe
nationale pour la première fois.
“J’ai 60 ans. Jusqu’à cet âge, j’étais club, mais
maintenant, en fonction du projet qui se présentera, j’ai fait la
bascule. S’il y a une équipe nationale, je suis prêt. Un de mes
objectifs est de participer à une Coupe du monde en tant que
sélectionneur. Ce serait sympa de vivre cela, d’avoir un pays
derrière soi.” Sans pour autant fermer la porte à un éventuel
nouveau challenge en club. “Si je suis en club, ce sera très
bien aussi, je ne veux pas me fermer des opportunités. J’aime être
avec un groupe, le construire, fédérer, créer une force, une
énergie.” précise-t-il.
Selon nos informations, le Cameroun aurait
manifesté un fort enthousiasme pour Antoine Kombouaré.Connu pour son caractère bien trempé, il ne se laisse pas
facilement influencer et est prêt à prendre des décisions
drastiques pour défendre ses convictions.De plus, il est… pic.twitter.com/q8VO8vsSeZ
— La Tanière²³⁷ 🦁 (@lataniere237) March 7, 2024
“J’irai où on me proposera du travail”
Antoine Kombouaré ne le nie pas : il a eu jadis l’opportunité
d’entraîner sur le sol africain. “Il ne faut pas se mentir, il
y a six sept ans, j’ai eu des propositions de sélections africaines
mais j’ai refusé, je voulais continuer à vivre le quotidien“,
assume-t-il, conscient des difficultés inhérentes au poste de
sélectionneur, qui diffère sous beaucoup d’aspects à celui
d’entraîneur en club. “D’ailleurs, la sélection, c’est plus
dur, il y a plus de pression des médias, des supporters, des
politiques.” reconnaît-il. Motivé à l’idée de trouver un
nouveau challenge après bientôt un an d’inactivité, le vainqueur de
la Coupe de France 2022 (et finaliste de l’édition suivante) se dit
donc prêt à revivre une nouvelle expérience en dehors de la France.
“Je sais l’importance d’avoir du travail, je peux aller
partout, je suis allé en Arabie saoudite il y a plus de dix
ans (Al-Hilal en 2012-2013). J’irai où on me proposera du
travail.” Au Cameroun ?
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