Dijon aux couleurs de Porto Rico cet été. La délégation portoricaine a fait son choix pour les Jeux olympiques de Paris 2024 : elle sera présente au CREPS pendant un mois. Un groupe d’environ 80 personnes, en comptant l’encadrement (médecins, nutritionnistes, cuisiniers, physiothérapeutes, communication, logistique). Soit 90% de la délégation du pays, à l’exception de la voile et du plongeon. « Tout le monde n’est pas encore qualifié, donc il y a encore des interrogations sur la présence d’équipes. À partir du 15 juillet, certaines équipes vont partir sur le village olympique, pour faire leurs compétitions, d’autres vont rester jusqu’au 4 août, il y aura un roulement sur les Jeux », détaille Bruno Lecki, en charge de la performance au CREPS de Dijon.
« Nous avons visité sept ou huit centres d’entraînements »
Mercredi 20 mars 2024, une dizaine de membres du comité olympique de Porto Rico étaient présents à Dijon, pour une ultime visite. C’est la concrétisation de longs mois de négociations. Les premiers échanges ont eu lieu en septembre 2023. « Le contact s’est fait par mail, pour une recherche d’un site. Quelques échanges de mails, des visios. Une visite, avant Noël. Puis une deuxième visite. Et enfin la concrétisation, la délégation ici à Dijon », retrace Bruno Lecki, du CREPS.
La délégation portoricaine avait également visité des sites dans le sud et dans le nord de la France, et des lieux en Belgique, aux Pays-Bas et en Finlande. « Nous avons visité sept ou huit centres d’entraînements. Nous cherchions un endroit qui s’adapte à nos sports. Un lieu où les athlètes puissent se détendre et s’acclimater facilement. Le centre du CREPS est vraiment à notre goût », confirme la présidente du comité olympique de Porto Rico, Sara Rosario.
« Les facteurs sont nombreux. Le climat, très proche de ce que nous allons rencontrer à Paris. Mais le facteur déterminant a été la volonté des services du CREPS et de Dijon, ils nous voulaient ici, et c’était vraiment important », abonde Fernando Olivero, le directeur de la performance sportive pour le comité olympique de Porto Rico.
La proximité avec Paris, accessible en moins de deux heures en TGV, a également joué dans le choix de la délégation portoricaine. « C’était très important. Les athlètes vont être à Dijon, vont aller à la cérémonie d’ouverture, vont revenir ici pour s’entraîner. Cette proximité, avec les aéroports et avec le village olympique, nous aide beaucoup », note la présidente Sara Rosario.
Au CREPS, mais pas que !
Les athlètes portoricains ne s’entraîneront pas uniquement sur les installations du CREPS. Mercredi, les dirigeants de la délégation olympique ont visité le Palais des sports de Dijon. Leurs équipes pourront s’y entraîner pour le basket et pour la boxe.
Au moins un entraînement devrait être ouvert au public dijonnais. C’est en tout cas le souhait de la délégation de Porto-Rico. « Nous essayons toujours d’organiser au moins une activité avec le public, surtout avec les enfants. Que les jeunes de la ville qui nous accueille, et qui pratiquent ce sport, puissent venir voir l’entraînement, souligne Sara Rosario, la présidente du comité olympique à Porto Rico. C’est important aussi pour l’aspect culturel, de partager l’expérience entre nos athlètes et la jeunesse dijonnaise ».
Jusqu’à voir des Bourguignons aficionados de Porto Rico pendant les JO ? « On espère que les Dijonnais qui verront les athlètes portoricains à la télévision, ou pour ceux qui seront à Paris, vont applaudir, encourager, et soient des supporters de l’équipe de Porto-Rico », sourit Fernando Olivero, en charge de la performance sportive pour la délégation olympique de Porto Rico.
Adrien Beria
Une médaillée d’or sera présente à Dijon !
Dijon et le CREPS vont donc accueillir une médaillée d’or olympique, présente dans la délégation de Porto Rico : Jasmine Camacho-Quinn, championne olympique du 110 mètres haies en 2021, à Tokyo. Aujourd’hui, Porto Rico dénombre une vingtaine athlètes officiellement qualifiés, et espère atteindre la cinquantaine de participants pour les JO, avec l’espoir de belles performances en lutte, athlétisme, boxe, judo et tennis de table.
Pas la seule délégation présente au CREPS cet été ?
Avec plus de 150 places d’hébergement, il y a encore de la place au CREPS pendant les JO ou en amont. « On peut encore accueillir des délégations, et il y a la possibilité de loger à l’extérieur du CREPS, il y a aussi un parc hôtelier qui permet d’absorber le surplus », confirme Bruno Lecki. La fédération de triathlon s’est ainsi renseignée pour ses équipes de jeunes. Comme nous l’indiquait Pascal Bonnetain, le directeur du CREPS, lors de notre émission spéciale en février , le coût pour une délégation revient à environ 100 euros par jour et par personne.
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