« Ce que nos dirigeants et l’Union européenne ont provoqué main dans la main, c’est le grand effacement de la France », a fustigé dimanche 3 mars Jordan Bardella, lors d’un meeting de lancement de sa campagne pour les Européennes, à Marseille. « Un grand effacement qui se traduit par le recul de la France chez elle mais également en Europe et dans le monde, par le délabrement de l’État, par la dislocation du pays et par-dessus tout par la désunion des Français », a poursuivi le leader d’extrême droite, en visant « le grand effaceur, Emmanuel Macron ».
Jordan Bardella a lancé dimanche, devant 5.000 personnes, sa campagne des élections européennes du 9 juin avec un meeting géant pour donner corps à une dynamique jusqu’ici prometteuse dans les sondages.
Une nuée de drapeaux tricolores
Au stade Vélodrome, la tête de liste du Rassemblement national a pris la parole en conclusion de la grand-messe. Une première, alors que le privilège était jusqu’alors réservé à Marine Le Pen. Cette dernière a ouvert le meeting peu après 15 h après une longue déambulation avec le candidat dans les travées de la salle, sous une musique assourdissante et une nuée de drapeaux bleu blanc rouge.
Marine Le Pen a fustigé elle aussi Emmanuel Macron. Elle a dénoncé le « cynisme » d’un « président en état de siège, sifflé au Salon de l’agriculture, et qui croit pouvoir trouver le salut politique dans des postures guerrières qui ont stupéfié les Français », en allusion aux récents propos du chef de l’État sur l’envoi possible de troupes en Ukraine.
Le meeting, facturé 400.000 euros sur un budget de campagne total de 4,32 millions, était l’occasion d’éprouver un nouveau slogan : « La France revient », sous-titré « L’Europe revit », clin d’œil à la formule de Ronald Reagan « America is back ».
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