Un homme trahi par son meilleur ami, une fan de Jenifer qui préfère son idole à sa propre mère, une femme qui veut se marier alors que son mari préférerait investir dans l’immobilier… Voilà quelques cas, plutôt légers, qui devront être tranchés par le juge Arthur. Dans une salle de tribunal plus vraie que nature (l’émission a été tournée dans la salle du conseil de la mairie de Vincennes), l’animateur est entouré de faux avocats incarnés par des humoristes (Tanguy Pastureau, Tom Villa, Antonia de Rendinger, etc.) et dont les plaidoiries constituent le sel comique de l’émission.
Un nouveau concept
« Cela n’a rien à voir avec l’excellent Tribunal des flagrants délires, avec Pierre Desproges qui faisait le procès d’un invité connu », précise toutefois l’animateur qui a eu l’idée de ce nouveau concept après avoir été invité à un concours d’éloquence. « Depuis toujours, je cherche de nouveaux terrains de jeu pour mes amis humoristes. Je me suis dit : pourquoi ne pas faire un court show, comme il en existe beaucoup aux États-Unis, mais rigolo », poursuit celui qui fête cette année ses trente ans de télévision et qui, en juin dernier, a été décoré de la légion d’honneur.
« J’étais très fier pour mes parents et mes équipes. Je suis arrivé en France en 1967. Mes parents n’avaient rien, la France m’a tout donné. C’est la mairie qui m’a donné mon premier job en radio », conclut celui qui, à l’heure où la télé ressuscite à tour de bras les vieux concepts, a le mérite, avec ce premier numéro de Juge Arthur, de proposer un peu de nouveauté.
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