Un arbre centenaire déraciné par des vents à plus de 100 kilomètres par heure, une toiture endommagée, deux voitures détruites, à Nantes, la tempête Louis a soufflé pendant trois heures et nécessité l’intervention des pompiers 45 fois. C’est sur le littoral atlantique que les rafales ont été les plus puissantes, 135 kilomètres par heure à la pointe de Chémoulin, 126 kilomètres par heure sur le cap de Carteret, dans la Manche. La tempête Louis a même réussi à décourager des pêcheurs bretons au Conquet de prendre le large. À Ouistreham, le bateau qui fait la navette avec l’Angleterre a été contraint de tourner en rond pendant deux heures et demie à cause de la mer trop agitée avant de rejoindre son port. Sur le passage de la tempête Louis, une rafale à 124 kilomètres par heure a été enregistrée au sommet de la tour Eiffel. En Île-de-France, des fortes pluies ont accompagné les rafales de vent. La rivière du Grand Morin, en Seine-et-Marne, menace même de déborder. Des arbres sont tombés juste à côté de Paris, à Boulogne-Billancourt. La météo provoque de très fortes perturbations sur les rails. À la gare Saint-Lazare, à Paris, plus aucun train ne circule vers la Normandie au moins jusqu’à 22 heures. Des centaines de passagers sont bloqués. Selon un dernier décompte, après le passage de la tempête Louis, 90 000 foyers sont privés d’électricité au soir de ce jeudi 22 février dans toute la France. TF1 | Reportage I. Bornacin, A. Creff
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