La France « est candidate » pour rejoindre l’Organisation du traité de coopération amazonienne, a déclaré ce lundi 28 août Emmanuel Macron, justifiant son absence au dernier sommet régional au Brésil début août.
Convié au sommet pour l’Amazonie les 8 et 9 août derniers, Emmanuel Macron avait décliné l’invitation du président Lula et envoyé l’ambassadrice de la France au Brésil, Brigitte Collet. Une absence remarquée surtout qu’aucun porte-parole ou élu de Guyane n’avait été associé, alors même que le territoire est recouvert à 95% par cette forêt tropicale.
Ce lundi 28 août, Emmanuel Macron est revenu sur cette situation lors de la conférence annuelle devant les ambassadeurs à l’Élysée. « Je voulais bien être le seul chef d’État européen invité, à côté d’ambassadeurs européens, pour aller expliquer […] comment on finance l’Amazonie« , mais la France est « une puissance amazonienne à travers la Guyane » et « il se trouve qu’aujourd’hui nous ne sommes pas partie du traité« , a déclaré le président de la République devant les ambassadeurs français.
Emmanuel Macron fait référence à l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA). Fondée en 1995 pour préserver une région abritant environ 10% de la biodiversité mondiale, cette instance réunit à ce jour huit pays membres : Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela. Leur dernier sommet début août à Belém a abouti à la création d’une « alliance » contre la déforestation.
« Donc je le dis solennellement, la France est candidate à rejoindre l’Organisation du traité de coopération amazonienne« , afin « d’y avoir une représentation associant étroitement la Guyane française« , a-t-il ajouté.
« Je souhaite vraiment que le Brésil et toutes les puissances de la région puissent accepter notre demande de candidature et nous permettent d’intégrer ce format« , a insisté M. Macron.
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