«La France n’en fait pas assez pour assurer l’avenir de son tourisme»

ENTRETIEN – Le président confédéral de l’Umih, premier syndicat d’hôteliers et de restaurateurs de France, déplore le manque de reconnaissance d’une industrie qui fait vivre 2 millions de personnes.

Il est l’un des chefs français les plus prestigieux. Désormais à la tête de la première organisation professionnelle de l’hôtellerie-restauration, l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), Thierry Marx estime que le tourisme doit se réformer pour être à la hauteur des enjeux numériques et environnementaux.

LE FIGARO. – Avec le 80e anniversaire du débarquement en Normandie, les Jeux olympiques (JO) et la réouverture de Notre-Dame de Paris, 2024 sera-t-elle, pour reprendre d’expression d’Emmanuel Macron, une «année de fierté française» pour le tourisme?

THIERRY MARX. - Les indicateurs sont au vert. Les JO vont mettre en lumière la France et son attractivité touristique avec un effet durable, dopant les réservations y compris après les épreuves. Je lis que le tourisme n’a pas de valeur ou n’est pas une industrie, alors même qu’il représente 8 % du PIB et fait travailler 2 millions de personnes, dont la moitié dans les hôtels et restaurants. Il crée de la valeur économique…

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