la France réhausse le niveau du plan Vigipirate à « urgence attentat »

Ce direct est terminé.

Le gouvernement français a annoncé, dimanche 24 mars, réhausser le niveau Vigipirate à « urgence attentat » après l’attaque à Moscou. Cette décision, prise à l’issue d’un conseil de défense à l’Elysée, est justifiée par « la revendication de l’attentat par l’Etat Islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays », selon Gabriel Attal, qui s’est exprimé sur le réseau social X. Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 (« sécurité renforcée – risque attentat ») en janvier. L’attaque perpétréé dans une salle de concert située près de Moscou, vendredi, a fait au moins 137 morts. Elle a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Moscou n’a toujours pas évoqué dimanche la responsabilité de ce groupe, citant à l’inverse samedi une piste ukrainienne. 

Un lourd bilan. Au moins 137 morts, dont trois enfants, et 180 blessés ont été recensés, selon les dernières données recueillies par le Comité d’enquête russe et les autorités locales qui gèrent la santé. Ces dernières ajoutent que 110 personnes sont toujours hospitalisées, tandis que 32 ont pu quitter l’hôpital. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique.

Des armes retrouvées sur place. Deux fusils d’assaut et une grande quantité de munitions ont été trouvés sur les lieux, a aussi annoncé le comité d’enquête. Des équipements lourds sont arrivés sur place samedi soir pour démanteler les structures endommagées et évacuer les débris, a aussi précisé le ministère des Situations d’urgence russe. 

La piste ukrainienne écartée par les Etats-Unis. Le gouvernement américain a affirmé qu’il n’y avait « aucune implication ukrainienne » dans l’attentat. Il n’y a « aucune preuve » selon laquelle l’Ukraine est impliquée dans le massacre, et « l’EI est responsable », a rétorqué la vice-présidente américaine, Kamala Harris, alors que le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué l’attaque. Samedi, le président russe Vladimir Poutine avait déjà évoqué un lien avec l’Ukraine, reprenant une théorie avancée par les services de sécurité russes (FSB).


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