Ce mercredi ils se sont retrouvés afin de travailler ensemble sur les propositions du gouvernement pour garantir la pleine participation des élus locaux à la définition de la réforme de l’octroi de mer. Pour les élus guadeloupéens, cette réforme doit s’inscrire dans la lutte contre la vie chère, dans l’intérêt général des collectivités de Guadeloupe et des Guadeloupéens.
Depuis sa création le 1er mars 1819, l’octroi de mer a déjà fait l’objet de multiples évolutions législatives. Cette fois, c’est le gouvernement qui entend une nouvelle fois réformer le texte afin de lutter contre la vie chère dans les Départements et Régions d’outre-Mer.
Mais pour cela, il faut auparavant recueillir l’avis des élus des territoires concernés. C’est donc tout l’objet de la réunion qui s’est tenue ce matin à l’Espace Régional du Raizet. Une réunion à laquelle participaient Ary Chalus, accompagné par deux de ses vice-présidents : Jean-Marie Hubert et Marie Luce Penchard, et Guy Losbar le président de Conseil départemental. Présents également par visioconférence, 4 des 7 parlementaires guadeloupéens.
Une absence néanmoins, celle de Jocelyn Sapotille, le président de l’association des maires. Une absence d’autant plus étonnante que l’octroi de mer représente jusqu’à 42% des recettes fiscales des communes en Guadeloupe.
La réunion s’est tenue à huis clos. A la sortie, Ary Chalus et Guy Losbar affichaient la même position, on ne touche pas au texte actuel.
Pour autant, quelles que soient les positions des uns et des autres, la réforme est pour l’heure au point mort. Les véritables discussions reprendront réellement lorsqu’un ministre délégué ou un secrétaire d’État en charge des Outre-mer aura été nommé rue Oudinot.
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