Pour la petite histoire : en discutant avec une autre autrice invitée au Pays basque il y a quelque mois, les personnels de la médiathèque ont appris que Joyce Maynard rêvait de découvrir Biarritz. L’invitation fut lancée… et acceptée. La voilà donc qui arrive pour échanger en français avec le public, avant une séance de dédicace de son dernier roman publié aux Éditions Philippe-Rey.
Il collectionne depuis sa sortie, fin août, les critiques élogieuses. L’histoire de cette femme forte et attachante au destin jalonné de drames, qui cherche refuge et meilleurs lendemains dans un hôtel délabré et chaleureux, au cœur de la nature d’Amérique centrale, séduit.
Succès
Si son précédent roman, la fiction d’inspiration autobiographique « Où vivaient les gens heureux », lui a valu le Grand Prix de littérature américaine en 2021, elle a derrière elle une carrière nourrie commencée très jeune. C’était avec une publication à 18 ans par le prestigieux « New York Times Magazine » en 1971.
Cela lui a valu d’entamer une correspondance nourrie avec l’écrivain J. D. Salinger, qui a abouti à une relation amoureuse sous emprise et dévastatrice. Elle ne l’évoquera que bien plus tard, en 1998, dans son récit « Et devant moi, le monde », suscitant la polémique en cette époque d’avant « me too » pour avoir osé écorner l’image du maître.
Écrivaine à succès, deux de ses romans ont été adaptés au cinéma : « Prête à tout », par Gus Van Sant, et « Last days of summer », par le réalisateur Jason Reitman, tiré de son roman « Long week-end ».
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