l’association Amitié tiers-monde organise un vide-greniers pour aider les religieuses des Servantes de Marie

Partout où elles se trouvent, les membres de la congrégation des Servantes de Marie entreprennent de venir en aide aux femmes en difficulté. « Nous sommes dans la lignée de ce que voulait notre fondateur, le père Louis-Edouard Cestac, souligne sœur Marie-Madeleine. Nous nous mettons au service des personnes en difficulté et principalement des femmes et des enfants. »

Aide à l’autonomie

Louis-Edouard Cestac a acquis, en 1838, le domaine agricole du Châteauneuf, à Anglet, qu’il a rebaptisé Notre-Dame-du-Refuge. C’est là qu’il a fondé la congrégation des Servantes de Marie en 1842, pour accueillir de jeunes prostituées bayonnaises qui voulaient sortir de cette condition.

Nous voulons permettre à des femmes d’acquérir de quoi assurer leur autonomie et leur indépendance

« C’est dans cet esprit que l’histoire de la congrégation s’est prolongée, souligne sœur Marie-Madeleine. Nous voulons permettre à des femmes d’acquérir de quoi assurer leur autonomie et leur indépendance. Partout où nous nous trouvons, nous nous adaptons aux besoins locaux, afin d’y répondre. »

Côte d’Ivoire et Inde

Sœur Agnès, elle aussi membre de l’association Amitié tiers-monde, a vécu de nombreuses années en Côte d’Ivoire. « J’étais à Toupah, dans le sud, où nous avons un centre ouvert aux filles déscolarisées. Pendant trois ans, nous leur apprenons à écrire, à compter, à savoir coudre et cuisiner. Des matières qui, là-bas, sont nécessaires pour parvenir à l’indépendance. Nous nous occupons aussi d’enfants malnutris et du même coup, nous venons en aide à leurs mamans. » À Adzopé, ville de 50 000 habitants, les Servantes de Marie gèrent un foyer de jeunes filles, qu’elles accueillent comme internes.

Dans le sud de l’Inde, la congrégation compte une quarantaine de membres, sur plusieurs sites. Cette fois, l’accent est mis sur l’éducation des enfants. Les sœurs ont créé des écoles, un centre d’accueil pour jeunes handicapés ainsi qu’un centre pour personnes âgées. Elles gèrent aussi une plantation de thé, café et poivre.

« Depuis Anglet, nous apportons une aide financière pour le fonctionnement de ces différentes structures, reprend sœur Marie-Madeleine. Tout l’argent que nous recueillons lors de nos vide-greniers leur est adressé. Ce qui leur permet d’acheter du lait, des médicaments et tout ce qui est nécessaires pour aider les personnes qu’elles reçoivent. Nous aidons aussi au financement des pensions des jeunes filles de l’internat d’Adzopé. »

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