Le Brésil au bout des doigts dans l’onglerie de Silva Vasconcelos

Brune, vive, Silva Bianca Vasconcelos a ouvert son onglerie avenue Carnot, en face du commissariat. Une jolie petite boutique rose où elle reçoit ses clients depuis la fin mai.

Silva Bianca est brésilienne. Elle s’est installée dans un local libéré par un ancien magasin de vêtements. Elle accueille ses clientes avec un français fluide mâtiné du petit accent de son pays natal. « Quand je suis arrivée en France il y a 13 ans, je ne parlais pas la langue. Mais je suis toujours curieuse d’apprendre… et j’ai appris ! », déclare-t-elle.

L’onglerie, c’est de famille. Sa mère était prothésiste, sa grande sœur et ses autres sœurs le sont aussi. Volontaire, elle trouve sa place dans une chaîne de magasins de soins féminins. Elle se fait rapidement une place et se retrouve « meilleure vendeuse d’Île-de-France ».

Si elle a quitté Paris, c’est par amour. Elle y a rencontré son mari, un gendarme guyanais. Un clin d’œil du destin qui voit ces deux originaires de pays voisins, le Brésil et la Guyane, se rencontrer à 8.000 km de chez eux. Quand il est muté à Ussel il y a 4 ans, il était hors de question pour le couple de s’installer dans des allers-retours entre la capitale et la haute Corrèze.

Elle décide alors de tenter l’aventure, de voler de ses propres ailes en ouvrant sa boutique à Ussel, « Vasconcelos, Esthétique, soins du corps, ongles, cils. » Seuls les ongles sont une marque française, les autres produits (crèmes, gommages, parfums) viennent du Brésil.