Chaque année les propositions se développent autour d’un thème. Pour cet opus c’est « Latino » . De quoi mettre en avant la vie de personnalités inspirantes comme l’artiste Frida Khalo, dire l’Amérique latine des écrivains qu’ils en soient natifs ou qu’elle les inspire et montrer le continent dans toute la diversité de ceux qui le racontent, des auteurs émergents aux incontournables.
Au menu donc, des lectures-spectacles, des lectures « nomades », des rencontres littéraires et des conférences, du cinéma, des expositions, dont une fera l’objet d’une performance à la médiathèque via la création d’une bande dessinée murale en direct. À noter, le tout début du festival est dédié aux actions culturelles de fond à destination des scolaires. Les rendez-vous tout publics démarrent, eux, mercredi 11 pour se concentrer ensuite vendredi et ce week-end.
L’actrice Helena Noguerra participe pour la première fois au festival.
FRANCOIS LO PRESTI/AFP
Noguerra, de Tonquédec…
Si les propositions sont multiples, le poumon du festival ce sont bien sûr les lectures autour d’adaptations inédites de textes pour la scène. Ils s’incarnent en public grâce à des comédiens et metteurs en scène fidèles année après année ou nouveaux venus, comme Helena Noguerra.
La comédienne ouvrira vendredi soir le bal des moments phare du rendez-vous : les lectures-spectacles au théâtre du Casino. Elle sera aux côtés du musicien Laurent Guillet pour une adaptation libre de Françoise Hamel intitulée « Frida Khalo, je me peins parce que je suis seule. »
Samedi deux lectures-spectacles achèveront la journée au même endroit. La première ce sera autour du roman de Vargas Llosa « Tante Julia et le scribouillard » avec Samuel Labarthe. Ce dernier rempilera en suivant aux côtés de Guillaume de Tonquédec et Anne Charrier dans une adaptation de « La jeune fille et la mort » d’Ariel Dorfman.
Dimanche, le festival se terminera sur scène avec la cofondatrice du festival Claire Borotra accompagnée par Christiane Cohendy, Xavier Gallais et Jérôme Kircher dans une adaptation libre du roman du prix Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez, « Chronique d’une mort annoncée ».
Avant ça, les propositions se seront enchaînées depuis vendredi midi. Si l’esplanade et le théâtre du Casino sont les points névralgiques du rendez-vous, le festival s’attache à irriguer aussi les quartiers. Il s’installe par exemple samedi à partir de 11 heures à la médiathèque et dans ses jardins, avant une incursion au fronton du quartier Petricot ou propose deux lectures au pied du phare dimanche à l’heure du brunch. Pour les rendez-vous extérieurs des replis sont prévus en cas de pluie.
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