Le groupe trégorrois Mata Hari sort son premier album « No Safety Belt »

Le groupe Mata Hari sort son tout premier album « No Safety Belt ». « Il comprend cinq compositions originales », indique Charlotte Le Calvez, guitariste. « Nous l’avons enregistré, en avril, au studio Astrolab à Le Faouët. Sous l’œil et les oreilles avisés d’Éric Travaillé », complète Pierre Conilleau, tromboniste. Durant quatre jours, les musiciens ont enregistré leurs morceaux dans des conditions de concert, mais sans public, afin de « retrouver l’énergie du groupe ». La pochette a, quant à elle, été réalisée par la graphiste Laurence Guennec.

Une musique engagée

Mata Hari a été fondé en 2017 par Philippe Chevance, bassiste et Erwan Tassel, batteur. « On se connaissait déjà à peu près tous, pour avoir joué ensemble dans d’autres formations », raconte Philippe Chevance. Inspiré par les musiques du Nigérian Fela Kuti, le père fondateur de l’afro-beat, le groupe a su faire évoluer sa musique « en l’articulant avec nos instruments », complète Charlotte Le Calvez. « Nos morceaux ont une base instrumentale, avec beaucoup de riffs joués par les saxophones et le trombone, et une partie basse-guitare-batterie construite sur des boucles hypnotiques auxquelles s’ajoutent des solos et quelques chansons, ponctuées de chœurs », détaille Philippe Chevance.

« L’afro-beat est une musique dansante avec une rythmique importante qui tend vers la transe. Le genre, apparu à la fin des années 1960, est une fusion entre des rythmes africains, du jazz et du funk », précise Charlotte Le Calvez. À l’image des musiques engagées de Fela Kuti en faveur du peuple nigérian, Mata Hari défend, à travers ses compositions, des combats très contemporains tels que les droits des femmes, l’écologie, l’ouverture des frontières etc.

En concert au Café Théodore

Samedi 9 décembre à 21 h, Mata hari afrobeat présentera son nouvel album au public au Café Théodore, à Trédrez-Locquémeau. « Nous sommes contents de nous produire au Théodore, l’un des premiers lieux où nous avons joué », complète Pierre Conilleau. « D’autres sessions de travail sont prévues, notamment à la Sirène de Paimpol, pour préparer les concerts de la saison prochaine. »

Pratique

Pour se procurer l’album ou avoir plus d’informations, se rendre sur la page Facebook Mata Hari Afrobeat Samedi 9 décembre, 21 h, concert au Café Théodore, Kerguerwen, Rue Marguerite-Allain-Faure, Trédrez-Locquémeau. Tarifs : 9 € plein, 6 € réduit.