Correspondant du magazine Jeune Afrique et de l’agence de presse Reuters, le journaliste congolais Stanis Bujakera a été libéré de prison mardi soir, a annoncé un proche. Il était détenu depuis septembre dernier.
Le journaliste congolais Stanis Bujakera a été libéré tard dans la nuit de mardi 19 mars de la prison centrale de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RD Congo), où il était détenu depuis septembre dernier, a annoncé un de ses collègues.
Correspondant du magazine Jeune Afrique et de l’agence de presse Reuters, Stanis Bujakera a été condamné lundi à six mois de prison, une peine déjà effectuée au titre de la détention préventive, et à une amende d’un million de francs congolais (soit 368 euros).
« Le ministère public a retiré son appel, là il (Stanis) est libre, il est dans la voiture, je le ramène à la maison », a déclaré à l’AFP Patient Ligodi, le chef du journal en ligne Actualite.cd, dont Stanis Bujakera est également directeur de publication adjoint.
Un peu plus tôt, Patient Ligodi et l’avocat du journaliste avaient indiqué que ce dernier resterait en prison dans l’attente de son procès en appel, selon une décision de justice.
Stanis Bujakera est accusé, entre autres, d’avoir produit un « faux rapport » incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, un opposant retrouvé mort en juillet.
Arrêté le 8 septembre et jugé depuis octobre, pour un article, non signé de son nom, incriminant les renseignements militaires dans la mort d’Okende, un ancien ministre et député d’opposition, retrouvé mort dans sa voiture, le corps ensanglanté, le 13 juillet.
Avec AFP
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