En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Premier ministre, James Marape, vient de déclarer l’état d’urgence pour 14 jours, au lendemain d’émeutes violentes qui ont fait au moins 16 morts. Le calme est revenu ce jeudi 11 janvier dans la capitale, Port Moresby, mais ces incidents pourraient précipiter la chute de James Marape, déjà en grande difficulté politiquement.
Publié le :
1 mn
Avec notre correspondant dans la région, Grégory Plesse
« Le jour le plus sombre de notre ville », c’est le titre qui était à la une ce jeudi du quotidien papou, le Post Courrier, pour décrire la journée de la veille, au cours de laquelle 16 personnes sont mortes et des dizaines de commerces ont été pillés et incendiés.
À l’origine de cet embrasement, une simple grève des policiers qui, en raison d’une erreur administrative, n’avaient pas reçu leur salaire… Ces derniers n’étant pas en service, des centaines d’habitants de la capitale en ont profité pour s’en prendre à des commerces et des entreprises.
Aujourd’hui, le calme est revenu dans la capitale, où presque tout était fermé, tandis que les autorités ont appelé la population à rester à la maison et fait venir d’autres policiers en renfort d’autres régions.
Mais James Marape, le Premier ministre, a malgré tout décidé d’instaurer l’état d’urgence pour 14 jours. Il a également mobilisé un millier de militaires, prêts à prêter main forte à la police si nécessaire pour rétablir l’ordre.
Six membres de son gouvernement ont néanmoins annoncé leur démission, estimant qu’ils n’avaient plus confiance en lui pour diriger le pays. James Marape pourrait être confronté à une motion de défiance à la fin du mois.
À lire aussiScènes de chaos en Papouasie-Nouvelle-Guinée, état d’urgence à Port Moresby
Crédit: Lien source


Les commentaires sont fermés.