À cinq mois des Jeux olympiques, l’organisation se précise. Le gouvernement a considérablement revu à la baisse la jauge de spectateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, en la fixant à 326.000, contre 600.000 envisagé un temps, pour relever le défi sécuritaire de l’organisation de cette vaste parade fluviale inédite sur la Seine.
Avant ces JO, plusieurs débats agitent la sphère médiatique. Le nageur français Florent Manaudou a par exemple regretté le manque de reconnaissance pour le sport en France, et pointé du doigt le déficit de préparation des Jeux olympiques 2024.
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques :
« On a un intérêt qui est énorme pour ces JO, à la fois des médias et du grand public. On sent qu’il y a beaucoup d’attente. Moi ce qui me gêne, c’est quand il y a des inexactitudes, des fausses polémiques. Quand la flamme va arriver à Marseille le 8 mai, une passion va s’exprimer. Pour l’instant, on n’a pas le billet en main, on ne connaît pas encore la délégation tricolore. On est sur un moment exigeant où l’on explique à la délégation les impacts sur le quotidien. »
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Nathalie Iannetta, directrice des Sports de Radio France :
« On ne hurle jamais sa joie avant le bonheur, en revanche, on hurle toujours avant d’avoir mal. On est dans la période avec toutes les polémiques et les retards. Nous sommes un pays de sportifs, d’événements sportifs, mais il y a du mépris envers les sportifs professionnels. »
Guillaume Dietsch, enseignant en STAPS à l’Université Paris-Est Créteil :
« Ce grand évènement doit être vu de manière très positive. Il y a aussi le risque que l’on « rate la cible ». Cet événement peut parfois être éloigné de la réalité sociale, des urgences du quotidien, éloigné de cette culture sportive. Des réalités du quotidien peuvent éloigner une partie de la population des Jeux. La France fait partie des grandes nations sur les grandes compétitions, mais le nombre d’heures d’EPS diminue au lycée, comme la qualité de l’enseignement. »
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