Franck Hermel
Publié le
La féminisation de la voile, objet d’un plan de la fédération française de voile, était l’un des axes de travail sur lequel avait appuyé Jenny Launay lors de son élection à la tête des Sports Nautiques Sablais il y a quelques mois.
Et les efforts entrepris semblent porter leurs fruits. La mixité progresse au sein du club. En témoigne l’augmentation progressive du pourcentage de licenciées « et le nombre de femmes qui entrent dans les bureaux de sections », se réjouit la présidente.
Les entraînements 100 % féminins lancés en mars sur J80 ont trouvé leur public. Une concrétisation en sera donnée le 23 juin avec la troisième édition des Voiles des Sablaises, épreuve mixte destinée à inciter les femmes à prendre la barre.
« En 2022 et 2023, nous étions à 70 régatiers, dont 70 % de femmes. La logique voudrait que ces chiffres évoluent à la hausse dès cette année. »
L’épreuve commence d’ailleurs à attirer l’attention de partenaires privés, ce qui est toujours un très bon signe.
Effectifs stables
La présidente s’enorgueillit de la stabilité des effectifs avec 500 membres actifs : 400 en ce mois de mai auxquels devraient s’ajouter d’une centaine de membres supplémentaires avec la saison estivale. Ces licenciés se répartissent en quatre sections : voile légère, voile habitable, voile radiocommandée et planche à voile. Succès des sports de glisse aidant, cette dernière section a pris de l’ampleur, au détriment « de la section Voile légère en perte de vitesse. »
L’ensemble des pratiquants peuvent s’appuyer sur une équipe de salariés permanents et saisonniers de neuf personnes.
Le renforcement de la section Voile légère sera l’un des chantiers à mener au cours des prochains mois. « On repart d’une page blanche », annonce Jenny Launay.
« La priorité reste de continuer à former un vivier de sportifs de bon niveau. En optimist, nos entraîneurs ont détecté des éléments prometteurs pour l’an prochain. Il faut mettre en place une bonne dynamique de fonctionnement avec l’indispensable soutien des parents en bonne collaboration avec la ligne directrice du club. »
Le défi de la nouvelle base de mer
Mais pour entreprendre ces chantiers, les SNS vont devoir composer avec un autre, d’ampleur, lui aussi : la rénovation de la base de mer. « Nous appelons de nos vœux cette nouvelle base de mer depuis si longtemps que nous sommes heureux de la voir enfin se profiler à l’horizon », se réjouit Jenny Launay. Reste que le club va devoir s’adapter pendant la durée des travaux. Le club devrait pouvoir évoluer normalement pendant l’été, mais à partir de septembre, il faudra trouver des alternatives pour fonctionner.
« Les SNS plaident pour un départ des optimists de port Olona et une solution alternative de stockage des bateaux. « Je reste confiante, car nous savons combien le sujet nautisme tient à cœur à la ville. »
Il faudra par ailleurs apporter « les meilleures réponses possibles » aux établissements scolaires dès la rentrée de septembre, qui s’annonce chargée pour les écoles de sport. La demande semble très importante et il faudra le prendre en compte pour le chantier de la base de mer puis du lac de Tanchet.
Année riche
L’utilité des SNS se verra d’ailleurs confirmée par son implication dans les différents événements d’ampleur qui ponctuent l’année 2024. Le club a organisé la partie nautique de la Course Croisière de l’Edhec. Le club sera mis en lumière le 4 juin en embarquant la flamme olympique pendant le relais le long du chenal. Hélène Noesmoenn, qualifiée pour les jeux 2024, sera relayeuse à terre.
« Nous assisterons la Saem Vendée pour les arrivées de la course New-York Vendée à partir du 7 juin. »
Le National Ilca (laser) le week-end de Pentecôte et l’Olona Cup le 14 juillet sont d’autres manifestations à mettre au crédit du club.
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