Neuf chiffres pour tout savoir sur l’Orléans Masters de badminton qui va se dérouler au palais des sports

Lancé en 1994 au niveau départemental, le tournoi d’Orléans est, trente ans plus tard, une référence dans la France et le monde du badminton.
Présentation.

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En raison des Jeux olympiques et de la nécessité d’une grande répétition générale à Paris, l’Orléans Masters de badminton a dû être décalé d’une semaine, pour laisser la place aux Internationaux de France. Du coup, le tournoi subira la concurrence du All England, auquel les seize meilleurs mondiaux sont tenus de participer.

Beaucoup des principaux favoris de l’Orléans Masters pointent cependant dans le top 30 mondial. Tous voudront aller le plus loin possible dans le tournoi pour marquer les points qui leur assureraient de participer, cet été, aux Jeux olympiques de Paris.

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Pour la deuxième année, l’Orléans Masters est labellisé Super 300, avec une dotation de 210.000 dollars. Ce qui en fait l’un des « 20 ou 25 tournois les plus importants au monde », selon Franck Laurent, son président. Ce label et ce rang lui sont acquis jusqu’en 2026.

Pour sa bonne tenue, 200 à 250 bénévoles interviendront cette semaine. Le comité de pilotage compte, quant à lui, une petite quinzaine de personnes, bénévoles elles aussi.

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Trois fois championne du monde et première Européenne sacrée championne olympique, l’Espagnole Carolina Marin était la star de l’édition 2023.

Trois championne du monde, et première Européenne à décrocher le titre olympique, Carolina Marin avait été la star de l’édition 2023.

Quoique triple champion du monde junior, Kunlavut Vitidsarn n’avait pas encore ce statut lors de sa venue à Orléans, en 2019. Le jeune Thaïlandais s’est depuis hissé tout en haut de la hiérarchie des seniors, médaillé d’argent mondial en 2022 et d’or en 2023.

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L’Orléans Masters sera particulièrement important pour quatre joueuses française : Xuefei Qi et Léonice Huet, l’ancienne joueuse du CLTO, à la lutte pour la qualification olympique ; quant à Anne Tran et Margot Lambert, qui ont fait le choix de ne pas aller en Angleterre, elles viseront la victoire en double, afin de distancer les Stoeva, les sœurs bulgares, et la paire danoise avec qui elles bataillent pour disputer les Jeux de Paris.

Le badminton, un sport accessible et ludique

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Les joueuses et les joueurs sont répartis en cinq tableaux : simples dames, simples hommes, doubles dames, doubles messieurs et doubles mixtes. Depuis sa création, le tournoi a accueilli plus de 1.600 participants, venus de 71 pays. Pour la première fois, cette année, la Corée du Sud sera représentée.

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La compétition dure six jours, des qualifications mardi aux finales dimanche. Plus de 250 joueuses et joueurs se succéderont sur les courts.

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Depuis son lancement, le tournoi a gravi sept échelons, passant d’un niveau départemental au quatrième échelon de la pyramide internationale, derrière les Super 1.000, 750 et 500.

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Réservées aux étudiants, les places les moins chères coûtent 8 euros. Pour les finales, dimanche, elles vont de 17 à 35 euros. 10.000 spectateurs sont espérés durant la semaine.

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Le village du badminton est ouvert dès 9 heures au parc Pasteur ; il fermera à 17 heures, sauf le samedi (12 heures). 6.200 scolaires devraient y passer pour profiter des animations gratuites. 60 apprentis de Formasat les encadreront.

Pascal Bourgeais