Que retenir de l’édition 2023 du festival de Dour ? Une fois encore, l’événement a surpris par son éclectisme. Cinq points nous resteront en mémoire.
1. Orelsan confirme
Tête d’affiche parmi les têtes d’affiche, le rappeur français Orelsan était extrêmement attendu. Bien qu’il n’était programmé qu’à 23h samedi, certains de ses fans les plus déterminés étaient présents dès 14h devant la scène. Et ils en ont eu pour leur argent: pendant une heure et demi, Orelsan a proposé un show complet et dynamique, multipliant les medley mêlant anciens et nouveaux morceaux.
Très détendu, le Caennais a discuté avec son public, poussant l’interaction jusqu’à inviter deux spectateurs sur scène pour un tournoi de jeu vidéo. Authentique et généreux : Orelsan n’a pas déçu.
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2. Coup de cœur pour le Labo
Le Labo, c’est une petite scène sur laquelle le festival s’est autorisé à tester de nouveaux genres musicaux. Au fil des jours, de découverte en découverte, les concerts nous ont offert des moments rivalisant avec la main stage. Mentions spéciales à Eloi et son univers hyperpop ainsi qu’à Tif, rappeur algérien, qui nous ont véritablement transportés.
3. Une atmosphère unique
Dour est un festival à part. Il se revendique accueillant et inclusif, voire familial. Cette année encore, tout était fait pour créer une ambiance chaleureuse. Des décorations en bois aux drapeaux, les organisateurs misaient beaucoup sur l’esthétique et l’accueil. Aussi, de nombreux volontaires aiguillaient les festivaliers.
Cependant, car il faut un « mais », il était dommage d’encore voir autant de plastique à usage unique, notamment dans les gobelets. En revanche, nous pouvons souligner que les équipes de nettoyage étaient déployées en nombre et que les poubelles (de tri) étaient également disposées équitablement sur le site. L’effort vers la durabilité est réel mais mériterait d’être accentué.
4. Ckay, service minimum
Star montante de l’afrobeat, le Nigérian Ckay était l’une des premières têtes d’affiche de Dour, lui qui performait jeudi soir. La foule s’était déplacée en nombre.
Malheureusement, le bonheur fut d’assez courte durée. Un show d’une demi-heure seulement, très peu de communication avec le public, une mise en scène minimaliste… Ckay a fait des déçus. Jusqu’à son fameux tube, Love Nwantiti, qui a (enfin) libéré le public. Dommage que ce morceau soit le dernier de son set.
5. Balzaal, la claque
Un monde à part. Voilà comment nous pourrions décrire De Balzaal, la deuxième plus grande scène du festival. Il s’agit d’un lieu où toutes sortes de musiques électroniques, de la dubstep à la house, sont jouées de manière ininterrompues de 15h à 3h du matin. Un festival dans le festival. Le paradis des rave parties.
Après quelques jours passés sur place, et au vu du succès de foule du Balzaal, on serait tenté de croire que la scène principale de Dour n’est pas celle que l’on croit. Entre De Balzaal et Le Labo, peut-être que le centre névralgique du festival ne se situait pas nécessairement dans The Last Arena.
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