Opération antidrogue entre la Guyane et la France : 233 kg de cocaïne ont été saisis à Creil

Il ne s’agirait que d’un simple « point de chute ». Le 13 juillet dernier, 233 kg de cocaïne ont été saisis à Creil (Oise) par les gendarmes de la section de recherches de Marseille, annonce ce mercredi, au Parisien, la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une belle prise qui s’inscrit dans le cadre d’un démantèlement d’un réseau international d’importation de cocaïne dans les Bouches-du-Rhône à l’issue d’une vaste opération antidrogue entre la Guyane et la France.

Selon nos informations, 5 personnes y ont été également interpellées, parmi lesquelles figurait le principal suspect visé par ce dispositif. La gendarmerie précise toutefois que Creil n’était qu’un « lieu de circonstances », sans souhaiter en dire davantage. C’est en octobre 2022 que l’affaire commence, par l’ouverture d’une enquête « sur un groupe d’individus susceptible de blanchir des fonds provenant du trafic de stupéfiants sous couvert d’un établissement de nuit », précise le parquet de Marseille.

Une valeur marchande est estimée à 15 millions euros

Celle-ci a permis « d’identifier les principaux acteurs d’un réseau, de nationalités française et colombienne, impliqués dans l’importation d’importantes quantités de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud via la Guyane française ». À l’issue de neuf mois d’investigations conduites sous l’égide de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, les gendarmes passent à l’action et lancent une « opération judiciaire d’ampleur (…) en région parisienne et dans trois départements de la région Paca, ainsi qu’en Guyane ».

Résultat des courses : 12 individus interpellés, dont 10 ont depuis été mis en examen pour des faits de trafic de stupéfiants, d’armes et blanchiment. Aussi, les militaires saisissent « plusieurs armes de poing, d’épaule, une importante quantité de munitions, des gilets pare-balles et des véhicules ». Et surtout : 242 kg de cocaïne au total. Une cargaison, dont la valeur marchande est estimée à 15 millions euros, était destinée « à irriguer le sud de la France ».

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