pourquoi la France doit changer sa politique de vaccination


La France fait face à un rebond sans précédent de cas d’infections invasives à méningocoques depuis la fin de la pandémie de Covid-19. Leur nombre a ainsi augmenté de 72 % entre 2022 et 2023, pour s’élever à 560 cas. Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des infections transmissibles graves (méningites, septicémies).

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Peu fréquentes, elles touchent principalement les enfants de moins de 5 ans, les adolescents et les jeunes jusqu’à 24 ans. Sur les douze groupes de méningocoques identifiés à ce jour, cinq sont à l’origine de la quasi-totalité des cas dans notre pays. Ce sont les groupes A, B, C, W et Y.

Or, selon la Haute Autorité de santé (HAS), « les sérogroupes W et Y ont beaucoup progressé, notamment chez les nourrissons et les jeunes ». À l’inverse, alors qu’en 2009 le sérogroupe C était en cause dans 40 % des cas français, il a quasiment disparu depuis la mise en place du vaccin obligatoire en 2019.

Conséquences imprévisibles

Il est donc temps pour la France de revoir sa politique de vaccination. La HAS propose ainsi d’élargir la vaccination obligatoire aux groupes A, W et Y pour les bébés à 6 et à 12 mois, en plus de la vaccination actuelle dirigée contre le seul sérogroupe C. Pour le groupe B, la vaccination devient obligatoire pour les enfants de moins de 1 an.

Pour les ados et les jeunes adultes jusqu’à 24 ans, le vaccin serait recommandé contre les méningocoques A, C, W, Y. Potentiellement fatales, les conséquences d’une infection par un méningocoque sont imprévisibles. Une personne touchée sur dix décède.

On parle de méningite lorsque la bactérie infecte le liquide et les membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière. La septicémie à méningocoque est, elle, une infection généralisée. La forme la plus grave est le purpura fulminans.

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