rappelé à l’ordre par Washington et la France, le Rwanda réplique vertement

Ce 17 février, dans une “énième déclaration”, commente, comme lassé, le site congolais Politico, Washington a condamné le soutien du Rwanda au mouvement du M23. La violence des combats dans la région du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a en effet pris dernièrement une ampleur supplémentaire avec l’aggravation de la violence dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

Les combats opposent le M23, appuyé par l’armée rwandaise, aux forces gouvernementales congolaises au niveau de Sake, localité située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la capitale provinciale, Goma. Cette dernière, quasiment encerclée par le groupe armé, menace de tomber entre ses mains.

Pourtant, devant la situation qui a provoqué de vastes mouvements de populations, qui fuient les combats, les États-Unis et la France ont publié des communiqués au ton très ferme.

Des communiqués en cascade

Dans celui publié par le site du département d’État, Washington “condamne fermement l’aggravation de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) causée par les actions du groupe armé M23 soutenu par le Rwanda et sanctionné par les États-Unis et l’Organisation des nations unies, y compris ses récentes incursions dans la ville de Sake”, et appelle le M23 “à cesser immédiatement les hostilités et à se retirer de ses positions actuelles autour de Sake et de Goma”.

Les États-Unis condamnent également “le soutien du Rwanda au groupe armé M23 et appellent le Rwanda à retirer immédiatement tout le personnel des forces de défense rwandaises de la RDC et à retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils”.

Dans le même temps, Washington a appelé le gouvernement de la RDC à cesser “de coopérer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR)”.

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