Sandra Le Couteur est fin prête pour son second périple en moins de 10 ans en Argentine. La grande dame de la chanson acadienne s’envolera pour Buenos Aires ce dimanche et rejoindra ensuite Córdoba, la deuxième ville la plus peuplée du pays. Elle s’y produira en spectacle le 13 mars, dans le cadre de la Semana de la Francofonía (Semaine de la Francophonie).
En plus de Buenos Aires (où elle terminera sa tournée en sol argentin le 19 mars) et Córdoba, Sandra Le Couteur montera sur scène le 15 à l’Université nationale de Rosario, dans la province de Santa Fe. Elle sera accompagnée de ses fidèles musiciens Julien Breau et Nicolas Basque.
«Je suis contente! Ç’a été toute une aventure pour trouver le financement nécessaire pour ma tournée, notamment en raison des compressions budgétaires dans les ambassades. Mais finalement, tout est réglé», souligne Sandra Le Couteur au cours d’un entretien vidéo depuis Montréal, où elle poursuit entre-temps le travail pour son nouvel album.
La chanteuse native de Miscou compte parler de l’histoire et de la culture acadiennes ainsi que de la Francophonie canadienne, en plus de faire entendre sa magnifique voix au timbre unique.
Lorsque nous lui demandons ce que représente l’Argentine dans sa carrière qui s’étale sur environ trois décennies, Sandra Le Couteur y va de plusieurs exclamations spontanées.
D’autant plus que ce second voyage au pays d’Astor Piazzola et de Diego Maradona représente un jalon supplémentaire par rapport à 2016, année où elle y avait mis les pieds pour la première fois. L’antidiva acadienne fera notamment l’objet d’un reportage de la journaliste-vedette Norma Dominguez.
«Ça représente beaucoup pour moi, de sortir de mon univers pour aller vers d’autres contrées. C’est plaisant de faire des spectacles au Nouveau-Brunswick, au Québec et tout ça, mais c’est autre chose quand tu te fais inviter par une ambassade dans un continent comme l’Amérique du Sud. C’est très valorisant», exprime une Sandra Le Couteur tout sourire.
La chanteuse présentera au public argentin un menu musical parsemé de chansons de ses quatre offrandes sur disque, de même que quelques classiques de la chanson française, entre autres choses. Elle prévoit également offrir une fleur toute spéciale aux spectateurs en interprétant la chanson Gracias a la Vida de l’icône argentine Mercedes Sosa.
Il y a quelques semaines, la demoiselle du traversier nous avait par ailleurs confié apprendre l’espagnol, histoire de pouvoir converser en quelques mots dans la langue de Cervantès, mais aussi par respect pour son public sud-américain.
Nous en avons profité pour savoir comment allait son apprentissage jusqu’ici. Passée la mi-soixantaine, on comprend que l’entreprise ne donne pas toujours dans la facilité.
«Je viens assez mêlée quand je termine une leçon en espagnol; je bascule à l’anglais! Mon cerveau est complètement déréglé; il est en ménopause!», lâche Sandra Le Couteur dans un rire tonitruant.
«C’est sûr que je ne pourrai pas tenir une grande conversation, mais je comprends tous les mots.»
Sandra Le Couteur profitera concrètement de ses leçons pour enregistrer sous peu une version traduite en espagnol de San Cristobal, chanson qui se retrouve dans son premier album, La demoiselle du traversier, sorti en 2005, pour ensuite la proposer à diverses stations de radio du continent sud-américain.
«On va commencer à mettre les bases et ça va me permettre de lancer des projets là-bas. Je ne sais pas encore ce que ça va donner, mais le sablier tourne et ça fait partie des choses que j’aimerais réaliser avant de mourir.»
Voir Miscou… une programmation relevée pour le 15e
Parlant de mourir, Sandra Le Couteur entend mettre le paquet pour les 15 ans de «son» festival, Voir Miscou et mourir. Déjà quelques noms sont sortis dans différents médias, dont Thomé Young, Sabrina Goupil, Guylaine Chiasson, Vicky Haché et, bien entendu, la fondatrice de l’événement.
«La vente des billets se passe très bien jusqu’ici. Nous organiserons aussi notre traditionnelle Soirée VIP le 3 août. Ç’a beaucoup de succès d’année en année. Nous offrons du vin, des sushis, des huîtres, des fromages… C’est une grande fête.»
Sandra Le Couteur nous a également mentionné qu’un «gros nom» allait figurer dans la programmation et que cette personne se produira en spectacle le 7 août.
«Je n’ai pas encore le droit de le dire, mais je sais une chose, c’est que, lorsque son nom va être annoncé, les billets vont se vendre dans la minute», révèle-t-elle à demi-mots.
Le festival Voir Miscou et mourir se déroulera du 30 juillet au 15 août. Un lancement officiel de la programmation aura lieu dans les prochaines semaines, à la Terrasse à Steeve de Miscou.
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