« Si Hervé PINTO « partait en Guadeloupe », on pourrait le libérer » – Libertà per Hervé Pinto ! -#Corse

(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 12 mars 2024) Hervé Pinto est incarcéré, et ses soutiens continuent de se mobiliser :

Hervé Pinto, Président de l’association Kollektif Jistiss Matinik (KTM), est un homme intègre qui se bat pour récupérer le terrain familial, depuis 1998. Il a été arrêté une nouvelle fois et emprisonné à la prison de Ducos ce dimanche. il a été placé en détention provisoire. Alors que la justice lui a donné raison pour son terrain, les personnes qui sont sur son terrain, n’ont pas été délogé, et il est harcelé par l’état colonial.

CYNISME, MÉPRIS ET RACISME DE LA PROCUREURE FRANÇAISE !

Si Hervé PINTO « partait en Guadeloupe », on pourrait le libérer.
Voilà donc comment la procureure et les autorités françaises rendent la « justice » en Martinique !
En substance, nous dit la procureure, « si vous n’êtes pas contents de la justice française, quittez la Martinique ! Allez en Guadeloupe » ou (tant qu’on y est) RETOURNEZ EN AFRIQUE, comme ne cessent de le répéter les suprémacistes français en Martinique !
Comme ce serait chouette une Martinique sans ces nègres rebelles, une Martinique toute blanche, avec peut-être quelques valets « ouiiiii mèt ! Mèsiii mèt » !
OU PA WÈ-Y !
Une nouvelle fois, la preuve est faite que ce sont les autorités françaises qui, par leurs propos racistes et méprisants décomplexés, alimentent la colère de la jeunesse et du peuple martiniquais.
MADAME LA PROCUREURE, NOUS NE QUITTERONS NOTRE PAYS POUR VOUS FAIRE PLAISIR !
C’EST VOUS QUI PARTIREZ !!! ET LE PLUS TÔT POSSIBLE !!!
Francis CAROLE
Palima
MARTINIQUE
Mardi 12 mars 2024

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Au-delà des questions de fond relatives à l’affaire Pinto, nous partageons avec de nombreuses martiniquaises et de nombreux martiniquais le sentiment d’un certain acharnement et de véritables persécutions dont serait l’objet Hervé PINTO, notamment à travers les images de deux arrestations, par les forces de gendarmerie, particulièrement musclées et inutilement spectaculaires.
Pour une sortie par le haut de cette affaire qui n’a que trop duré, nous demandons instamment aux autorités compétentes, judiciaires, préfectorales…
1. – La libération immédiate d’Hervé PINTO ;
2. – L’arrêt des interventions des forces de l’ordre à l’encontre d’Hervé PINTO, qui s’apparentent à une forme de persécution et à de l’acharnement ;
3. • La mise en place, avec le concours d’élu-e-s martiniquais-e-s, d’un espace de médiation entre Monsieur PINTO et les martiniquais-e-s qui ont acquis de bonne foi des parcelles situées au domaine dit de « La Pagerie » dans la commune des Trois-llets.
Prêcheur, le 11 mars 2024

Marcellin Nadeau
Co président de Péyi-A, Député de la Martinique, Conseiller territorial à la CTM

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Le Cicr a été alerté par un communiqué d’une quinzaine d’organisations et associations de Martinique au sujet de l’arrestation agressive, le 6 mars 2024. de M. Hervé PINTO. L’interpelé sortait tranquillement d’une émission de SEM-RADIO.

Ce sont des agents du GIGN, habillés en civil et cagoules, qui ont procédé à l’arrestation brutale du militant.
Il est évident que c’est le Parquet qui a mobilisé le GIGN pour arrêter un militant pacifique, comme s’il s’agissait d’un individu dangereux.

L’Etat colonial et ses affidés cherchent ainsi à intimider, sinon à terroriser, celles et ceux qui, en Martinique – comme dans toutes les autres dernières colonies françaises se battent pour leurs droits.
Avec les organisations de Martinique, nous exigeons l’arrêt des persécutions.
Fait à Pantin, le 10 mars 2024

Pour le Cicr,
Gérard Bauvert, Journaliste honoraire, Président d’honneur du Cicr
Gérald Fromager, Syndicaliste, Président du CICR
Miguel Martinez, Enseignant-chercheur, Secrétaire du Cicr.

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Le dossier sur ce lien https://www.corsicainfurmazione.org/tag/affaire-pinto/

Hervé Pinto défend droits à la propriété. Une propriété héritée de son arrière grand-père Félix Grat né esclave en 1838 et mort en 1902 . Cette propriété ayant été achetée aux enchères à l’administration coloniale par Félix Grat, avec le salaire de la sueur en tant qu’orpailleur en Guyane. Cette terre a été volée lors d’une prescription trentenaire frauduleuse , reconnue par la justice.

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