Thomas Coville ému au large de l’Amérique du Sud

Thomas Coville est un homme heureux. Bien que marqué physiquement par ces 36 premiers jours de course sur l’Arkea Ultim Challenge, le skipper de Sodebo a fait part de son émotion à l’heure de remonter dans l’hémisphère sud, au large des côtes sud-américaines, mardi 13 février. « On quitte l’Antarctique. Ce sont des couleurs incroyables, se réjouit le Français, dans des propos relayés par l’organisation. Il y a beaucoup de courant, la mer est très formée. C’est hostile, sauvage, impressionnant. »

« On se dit qu’il ne faut pas craquer… »

Coville a franchi le cap Horn pour la 10e fois de sa carrière, la veille. À une dizaine de jours de l’arrivée de ce tour du monde en solitaire de Brest à Brest, il occupe la troisième place provisoire, loin derrière Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), mais à la bagarre pour la 2e place avec Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI).

« Pendant longtemps, on est sous pression, on se dit qu’il ne faut pas craquer parce qu’il n’y a personne, dit-il, ému. C’est un moment très important de cette course. Je ne réalise pas trop encore mais on y est les gars ! »

LIRE AUSSI. Charles Caudrelier navigue au large du Brésil, toujours largement en tête

Au pointage de 9 h, mardi, un peu moins de 400 miles marins le séparaient d’Armel Le Cléac’h. Après plusieurs heures à frôler les côtes sud-américaines, les deux skippers ont décalé leur trajectoire vers l’est.

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.