Les résultats du tirage au sort des permis de chasse à l’orignal ont été dévoilés lundi au Nouveau-Brunswick. Cette année encore, de nombreux chasseurs n’ont pas obtenu leur graal et sont déçus. Plusieurs réclament un nouveau système de répartition des permis.
En 31 ans de participation au tirage, Gaétan Veilleux a reçu son permis de chasse à l’orignal en 2001 et en 2007. Cette année, il est encore bredouille. ans de suite qu’ils l’ont », »text »: »Je suis déçu. Moi je connais des gens, ça fait trois ou quatreans de suite qu’ils l’ont »}} »>Je suis déçu. Moi je connais des gens, ça fait trois ou quatre ans de suite qu’ils l’ont
, explique-t-il dépité.
ans », »text »: »Des licences des fois, il y a du monde qui l’ont trois années de suite. Mais il y a du monde qui l’ont une fois par 20ans »}} »>Des licences des fois, il y a du monde qui l’ont trois années de suite. Mais il y a du monde qui l’ont une fois par 20 ans
, souligne Franceska Lurette, une entrepreneuse de Campbellton.
Certains sont plus philosophes que d’autres à l’annonce des résultats. Ian Comeau n’a pas réussi à obtenir un permis de chasse à l’orignal cette année mais il n’est pas déçu parce que son nom est sorti l’année dernière.
Il participe à la chasse dans un groupe de 8 à 12 personnes depuis maintenant une vingtaine d’années mais n’a commencé qu’en 2016 à soumettre sa demande de tirage à l’orignal.
Ian Comeau a pu obtenir un permis de chasse à l’orignal l’année dernière.
Photo : Franceska Lurette
J’avais eu mon permis l’année dernière donc je savais que cette année les chances n’étaient pas trop en ma faveur. On attend maintenant de voir si les noms de mon groupe vont sortir pour qu’on puisse aller à la chasse au mois de septembre
, dit-il.
Au fil des ans, il a développé des stratégies pour se tailler une place à la chasse à l’orignal.
Si on réussit [à avoir un permis], on y va, si on ne réussit pas à avoir une licence des fois en parlant avec d’autres personnes qui ont été choisies, et qui n’ont pas un camp à se diriger dans le bois alors, on réussit à les courtiser et ils viennent avec nous
, a-t-il.

Avec cinq enfants, Remi Arseneault espérait obtenir son permis de chasse à l’orignal pour faire ses provisions de viande.
Photo : Remi Arseneault
Quelques chasseurs qui n’ont pas été choisis vont s’allier aux membres de la famille ou des connaissances ayant un ticket gagnant.
C’est le cas de Remi Arseneault, un père d’une famille de cinq enfants qui a eu lui aussi une réponse négative. Il compte sur la chasse à l’orignal pour remplir ses réserves de viande pour l’année. Depuis 22 ans qu’il soumet des demandes, il n’a obtenu que deux permis, en 2014 et 2021.
Toutes les années, j’ai été quand même chanceux d’avoir un ami ou un oncle qui m’apportait avec lui
, dit-il.
Le système de tirage doit être modifié
S’il y a autant de déçus, c’est qu’un nombre réduit de permis est accordé par rapport à la demande. L’an passé, 5115 permis ont été octroyés pour 57 538 demandes. Cette année, seulement 5124 permis sont accordés pour 57 000 candidatures.
Pour certains chasseurs, le système de répartition des permis devrait être modifié. Franceska Lurette, comme Gaëtan Veilleux, souhaiteraient que le Nouveau-Brunswick suive l’exemple du Québec, en proposant de payer un montant annuel plus élevé pour avoir la garantie d’aller à la chasse tous les ans.

Chaque détenteur d’un permis a le droit de prélever un seul orignal par an.
Photo : Radio-Canada
Gaëtan Veilleux affirme que l’espèce n’est pas en voie de disparition. En 2023, le cheptel dans la province était estimé à plus de 31 000 orignaux adultes.
Les chasseurs jugent que l’octroi d’un permis par famille pourrait également être une solution.
En 2021, moi et ma mère on a eu chacun notre licence et on était juste quatre. On aurait pu donner une licence à quelqu’un puis en avoir une l’année d’après ou en avoir une cette année
, propose Remi Arseneault qui retentera sa chance, comme tous les ans.
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