Toulouse. De jeunes joueurs du Stade Toulousain travaillent dans ce McDo

C’est probablement le fast-food le plus sportif de Toulouse. D’une part, parce que le McDonald’s de Compans-Caffarelli appartient à Vincent Clerc, ex-joueur du Stade Toulousain et du XV de France. Mais aussi, parce qu’il fait travailler les étoiles montantes du sport. Et surtout, il les soutient dans leur carrière. 

Des sportifs de haut niveau au McDo de Compans

« Historiquement, c’était le McDo des sports », déclare Vincent Clerc, aux manettes de la franchise. Et ça le reste ! Parmi les 120 salariés des McDonald’s de Compans-Caffarelli et Saint-Pierre, ouvert en décembre dernier, environ 30 % des effectifs jouent dans les clubs toulousains. Basket, handball, foot, volley… Et bien évidemment : rugby.

Les sept McDonald’s toulousains avaient déjà des partenariats avec les clubs, notamment pour les filles et les jeunes joueurs de handball, volley et basket. Mais avec l’arrivée de Vincent Clerc, le fast-food de Compans-Caffarelli a dégoté les Espoirs du Stade Toulousain. 

Paul Costes, joueur du Stade Toulousain et ancien salarié 

Si bien que, sans le savoir, les clients de ce McDo se sont fait servir par un actuel pro du Stade Toulousain : le centriste Paul Costes. « Paul a travaillé chez nous durant quelques mois, l’été 2022 », confirme Vincent Clerc. Moins de deux ans plus tard, le champion du monde 2023 est diffusé sur le grand écran du fond de la salle, en rez-de-chaussée, dimanche 24 mars, lors du match Bordeaux Bègles – Stade Toulousain.

C’est aussi ça, donc, le plaisir de manger un Big Mac dans ce lieu qui emploie les (potentielles) étoiles montantes du sport.

Actuellement, on a deux jeunes espoirs du Stade Toulousain dans nos équipes. Ils devraient rester avec nous l’année prochaine. Et on aura peut-être des nouveaux, des étrangers.

Des profils à fort potentiel, qui n’ont pas encore percé, « mais qui sont là pour devenir pro ». 

Complément de revenus et perspective de fin de carrière

Mais avant de franchir le cap et d’être rémunérés en tant que tel, ces jeunes restent avant tout étudiants. « En pré-carrière, de manière générale, on n’est pas très bien payés donc ça leur permet d’arrondir les fins de mois », constate le franchisé, ex-rugbyman. Chez McDo, leurs horaires s’adaptent aux plannings d’entraînements et aux cours.

Une politique nationale qui s’applique d’autant plus à Toulouse, et séduit des clubs comme le Fénix. Ce dernier incite ses joueurs à doubler leur parcours avec une expérience professionnelle, pour anticiper leur fin de carrière. 

Et pourquoi pas une reconversion comme Vincent Clerc ?

À l’instar de leur patron Vincent Clerc et de leur directeur Joris Loulmet, ancien Stapsien et judoka, les joueurs pros peuvent alors réfléchir à un second avenir professionnel dans le secteur de la restauration.

D’autant que, selon Vincent Clerc, le monde du sport et de l’entreprise se rejoignent. Tant sur l’esprit d’équipe que la remise en question et la transmission. « Ça peut provoquer des reconversions », assure-t-il. Même s’il reconnaît, « souvent, ce sont des jeunes de passage ». Qu’il ne faut pas manquer… Avis aux chasseurs de stars de l’ovalie. 

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