Un raid israélien sur un hôpital de Gaza a fait 500 morts, selon le Hamas. Israël accuse le Djihad islamique
Fin du suivi
Le suivi en continu des événements de la journée du mardi 17 octobre 2023 est teminé. Retrouvez tous nos aricles consacrés au conflit israélo-palestinien, ainsi que notre suivi de la journée de mercredi.
Antonio Guterres «horrifié»
Le chef de l’ONU se dit «horrifié» par les «centaines de civils palestiniens tués dans une frappe» sur l’hôpital qu’il a «condamnée avec force» mais sans en imputer à quiconque la responsabilité.
Mon cœur est avec les familles des victimes. Les hôpitaux et le personnel médical sont sous la protection du droit humanitaire international
Le Hezbollah appelle à «une journée de colère»
Le Hezbollah libanais appelle à observer une «journée de colère contre l’ennemi» ce mercredi pour condamner le bombardement de Gaza. Le groupe islamiste dénonce un «massacre» et un «crime brutal» et accuse Israël, alors que des centaines de manifestants sont rassemblés devant l’ambassade des Etats-Unis à Awkar, dans la banlieue nord de la capitale Beyrouth, où ils ont scandé «mort à l’Amérique» et «mort à Israël», selon des correspondants de l’AFP.
La Suisse demande «une enquête approfondie»
Le Département fédéral des affaires étrangères rappelle sur X (ex-Twitter) «que les hôpitaux et les civils doivent être protégés en tout temps en vertu du droit international humanitaire». «Une enquête approfondie doit être menée», ajoute le DFAE.
#ProcheOrient | Alors que des centaines de victimes sont signalées après qu’un hôpital a été frappé à #Gaza, la 🇨🇭 rappelle que les hôpitaux et les civils doivent être protégés en tout temps en vertu du droit international humanitaire.
Une enquête approfondie doit être menée.
— EDA – DFAE (@EDA_DFAE) October 17, 2023
Joe Biden reporte le sommet prévu en Jordanie avec trois dirigeants arabes
Le président américain, qui s’est envolé pour Israël, a décidé de «reporter» une étape prévue mercredi en Jordanie, selon la Maison-Blanche. Le sommet quadripartite à Amman a été reporté sine die après le bombardement de Gaza. Joe Biden promet d’être en contact «dans les prochains jours» avec les trois dirigeants arabes qu’il devait y rencontrer: le roi Abdallah II de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Le président américain fait par ailleurs part «de ses plus profondes condoléances pour les vies innocentes perdues dans l’explosion» et souhaite «un prompt rétablissement aux blessés». Il ne se prononce pas sur l’origine du tir.
Joe Biden est en route vers Israël
Joe Biden a quitté la Maison-Blanche, selon un bref communiqué de l’exécutif américain. Il doit décoller pour Tel Aviv depuis la base militaire d’Andrews, proche de Washington.
De nouvelles condamnations internationales
Le bombardement meurtrier à Gaza est «totalement inacceptable», selon le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk: «Les mots me manquent. Cette nuit, des centaines de personnes ont été tuées, de manière horrible, dans l’attaque de l’hôpital Al Ahli Arab, y compris des patients, des soignants et des familles qui s’étaient réfugiés dans et autour de l’hôpital. Une fois de plus les plus vulnérables (sont touchés)».
De son côté, la France condamne la frappe «avec fermeté». «Le droit international humanitaire s’impose à tous et doit permettre la protection des populations civiles. L’accès humanitaire à la bande de Gaza doit être ouvert sans délai», souligne le ministère des affaires étrangères français.
Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a lui dénoncé «un crime de guerre».
En images: des manifestations de soutien à Gaza
En réaction au bombardement meurtrier de Gaza, des manifestants sont descendus dans les rues dans plusieurs pays, notamment en Cisjordanie occupée, en Jordanie et en Turquie.
Un médecin de MSF: «le plafond est tombé sur la salle d’opération»
Médecins sans frontière (MSF) dénonce sur X (ex-Twitter) «le récent bombardement israélien de l’hôpital Ahli Arab» où l’ONG est active. «C’est absolument inacceptable», ajoute l’organisation, qui publie également le témoignage d’un de ses médecins, le Dr. Ghassan Abu Sittah: «Nous étions en train d’opérer dans l’hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d’opération. C’est un massacre.»
We are horrified by the recent Israeli bombing of Ahli Arab Hospital in #Gaza City, which was treating patients and hosting displaced Gazans. Hundreds of people have reportedly been killed. This is a massacre. It is absolutely unacceptable…
— MSF International (@MSF) October 17, 2023
Le Djihad islamique nie être à l’origine du bombardement
Un porte-parole du groupe terroriste Djihad islamique, interrogé par l’agence Reuters, nie les allégations de l’armée israéliennes, selon lesquelles un tir de roquettes manqué aurait frappé l’hôpital à Gaza:
Il s’agit d’un mensonge et d’une fabrication, c’est complètement incorrect. L’occupation tente de dissimuler le crime horrible et le massacre qu’elle a commis contre des civils
La Russie et les Emirats arabes unis veulent une réunion d’urgence du Conseil de sécurité
La Russie et les Emirats arabes unis appellent à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies «dans la matinée» de mercredi, déclare sur Telegram l’ambassadeur adjoint russe à l’ONU, Dmitri Polianskiï.
Le Qatar et la Jordanie dénoncent un «massacre»
Le ministère qatari des Affaires étrangères condamne le tir meurtrier à Gaza, dénonçant dans un communiqué un «massacre […], un crime haineux contre des civils sans défense, et une violation grave […] du droit international». Le ministère jordanien des Affaires étrangères fait de son côté porter à Israël, «la force occupante, la responsabilité de ce grave évènement».
Israël accuse le Djihad islamique d’être responsable du bombardement sur un hôpital de Gaza
L’armée israélienne a attribué mardi à l’organisation palestinienne Djihad islamique la frappe qui a touché l’enceinte de l’hôpital Al Ahli Arab dans la ville de Gaza, faisant plusieurs centaines de morts d’après les autorités locales. «D’après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources», il s’agirait d’un tir de roquette raté, affirme l’armée israélienne dans un communiqué.
Breaking: IDF Spokesperson
From the analysis of the operational systems of the IDF, an enemy rocket barrage was carried out towards Israel, which passed through the vicinity of the hospital when it was hit.
According to intelligence information, from several sources we have,… pic.twitter.com/hdQra9QZAm
— Israel ישראל 🇮🇱 (@Israel) October 17, 2023
Le Hamas serait prêt à libérer les otages si Israël cesse ses frappes sur la bande de Gaza
Un correspondant dela chaîne américaine NBC News rapporte que le Hamas serait prêt à libérer les otages étrangers et israéliens, si l’Etat hébreu cesse de bombarder la bande de Gaza. L’information lui est parvenue d’un haut responsable du Hamas, affirme-t-il. Les otages pourraient être libérés dans l’heure qui suit, si Israël accède à cette demande, mais pour le moment, la sécurité n’est pas suffisante pour effectuer une telle opération.
Les populations civiles, quantité négligeable
ÉDITORIAL. A l’heure où le président américain Joe Biden visite Israël, tout le monde s’interroge sur ce que sera l’offensive terrestre israélienne à Gaza. Tout en ripostant aux attaques hideuses du Hamas, l’Etat hébreu saura-t-il épargner les populations civiles?
Lire l’éditorial complet
La rencontre entre Mahmoud Abbas et Joe Biden annulée
Suite à l’attaque israélienne contre l’hôpital Al Ahli Arab à Gaza, le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas annule la rencontre prévue mercredi avec le président américain, selon un officiel palestinien.
Condamnations internationales suite au bombardement d’un hôpital gazaoui
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé un «massacre» et décrété un deuil national de trois jours après cette attaque, qui a fait plus de 500 morts selon le Hamas.
L’Egypte a également publié un communiqué sur X (ex-Twitter), que Le Monde a traduit, dénonçant ce bombardement «comme une grave violation des dispositions du droit international et humanitaire». L’Egypte appelle l’Etat hébreu «à mettre immédiatement un terme à sa politique de punition collective contre la population gazaouie» mais également à ce que «tous les pays du monde, en particulier les pays majeurs et influents, [interviennent] pour mettre fin à ces violations et les condamner sans équivoque».
.@WHO strongly condemns the attack on Al Ahli Arab Hospital in north Gaza.
Early reports indicate hundreds of deaths and injuries.
We call for the immediate protection of civilians and health care, and for the evacuation orders to be reversed.#NotATarget
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) October 17, 2023
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a quant à lui qualifié cette attaque comme «horrible et inacceptable». Par la voix de son directeur Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’Organisation mondiale de la Santé condamne elle aussi fermement le bombardement de l’hôpital Al Ahli Arab. Le président turc Erdogan exige «l’arrêt de cette violence sans précédent à Gaza» et le président du Conseil européen Charles Michel rappelle qu’«une attaque contre une infrastructure civile ne respecte pas le droit international».
Après une série de couacs, l’UE cherche à afficher à un front uni face à la guerre entre Israël et le Hamas
Une réunion urgente des 27 a été convoquée par le président du Conseil européen Charles Michel après des polémiques concernant le soutien à Israël. Pour l’UE, parler d’une seule voix reste un sacré défi.
Lire l’article de notre correspondante à Bruxelles.
Un raid israélien sur l’enceinte d’un hôpital aurait fait au moins 500 morts selon le Hamas
Au moins 500 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne ayant touché l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza, a rapporté mardi le ministère de la Santé du Hamas. Si le nombre de morts est confirmé, ce serait l’attaque israélienne la plus meurtrière depuis 2008, a annoncé l’agence américaine AP.
Dans un communiqué, il fait état de centaines de «martyrs», tués dans un bombardement ayant touché l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli Arabi, situé dans le centre-ville, ajoutant que «des centaines de victimes se trouvaient dans les décombres», sans préciser si elles étaient mortes ou blessées. Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit vérifier ces informations.
Le bureau médias du Hamas a dénoncé «un nouveau crime de guerre de l’occupation (d’Israël, ndlr)» et indiqué que «des centaines de patients, de blessés et de déplacés» se trouvaient dans l’établissement. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un missile tomber sur un bâtiment et provoquer une importante explosion puis un nuage de fumée dans la nuit.
Au moins 20 collaborateurs d’organisations humanitaires tués dans les bombardements de la bande de Gaza
Les Nations unies rapportent la mort d’au moins vingt personnes travaillant pour fournir de l’aide humanitaire à la population gazaouie. 15 membres de l’UNRWA et 5 collaborateurs de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge auraient été tués, selon Joyce Msuya, secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et coordinatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU.
Une frappe israélienne sur une école de l’ONU fait six morts
Au moins six personnes qui s’étaient abritées dans une école gérée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés dans la bande de Gaza ont été tuées mardi dans un raid israélien, a indiqué l’UNRWA.
Cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils
«L’école a été frappée pendant des bombardements des forces israéliennes sur la bande de Gaza», a annoncé l’UNRWA dans un communiqué. «C’est scandaleux et cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils». L’office rappelle qu’ «au moins 4 000 personnes ont trouvé refuge dans cette école transformée en refuge. Elles n’avaient et n’ont toujours nulle part où aller.»
🛑 At least 6 people were killed this afternoon when an @UNRWA school was hit in al-Maghazi refugee camp.
This is outrageous & it again shows a flagrant disregard for the lives of civilians.
No place is safe in📍#Gaza anymore, not even @UN facilities.
⬇️https://t.co/9yh38bCqvk— UNRWA (@UNRWA) October 17, 2023
Le seul service d’oncologie de Gaza va fermer, faute de carburant
Les autorités sanitaires de Gaza déclarent que le seul hôpital abritant un service d’oncologie du territoire palestinien fermerait ses portes dans deux jours au plus tard.
Le Dr Sobhi Skik, directeur général de l’hôpital de l’Amitié turque, annonce dans un communiqué que la pénurie de carburant force l’établissement à interrompre «une grande partie de ses services», et finira «dans les 48 heures au plus tard» par fermer l’entièreté de ses services, privant ainsi tous les patients cancéreux de Gaza de soins médicaux essentiels.
«Un échec»: le chef du service du renseignement de l’armée israélienne assume de graves manquements lors de l’attaque du Hamas
En résumé, le service de renseignement israélien a failli à sa mission. C’est ce qui ressort des déclarations du général Aharon Haliva à la tête de ce service, qui assume avoir «échoué à alerter» l’attaque terroriste du 7 octobre. «Lors de mes visites aux bases des services de renseignement de l’armée au cours des 11 derniers jours, j’ai répété à maintes reprises que cette guerre avait commencé par un échec des services de renseignement. La direction du renseignement, sous mon commandement, n’a pas alerté sur cette attaque terroriste lancée par le Hamas», a-t-il déclaré.
Nous n’avons pas rempli notre tâche la plus importante et, en tant que chef de la direction du renseignement, j’assume l’entière responsabilité de cet échec
a-t-il poursuivi, dans un communiqué publié par l’armée israélienne.
Le nombre de victimes palestiniennes passe à 3000
Environ 3000 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, d’après un bilan actualisé diffusé mardi par le ministère de la Santé du Hamas, qui compte également plus de 12 500 blessés.
A Holon, les funérailles d’une Franco-israélienne tuée par le Hamas
Au Proche-Orient, Joe Biden n’a encore rien vu
Le président américain se rendra mercredi en Israël pour soutenir son allié contre le Hamas mais aussi pour débloquer l’aide humanitaire à Gaza. Un numéro d’équilibrisme alors que la région est au bord de l’embrasement.
Lire l’article de notre correspondant aux États-Unis.
Eau potable à Gaza: l’UNRWA considère la situation comme critique
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) s’inquiète des risques de déshydratation et de maladies hydriques dans la bande de Gaza après que la dernière usine de dessalement d’eau de mer a fermé et que l’approvisionnement en eau potable est quasiment inexistant. Elle annonce dans un communiqué qu’«une canalisation a été ouverte [ce mardi] pendant trois heures dans le sud de la bande de Gaza, alimentant seulement la moitié de la population de Khan Yunis, qui compte près de 100 000 personnes.»
Olaf Scholz est arrivé en Israël
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé à Tel Aviv mardi après-midi. Il doit s’entretenir en privé avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Etat hébreu Isaac Herzog. Il doit ensuite rencontrer le cabinet de guerre israélien et des parents de citoyens allemands enlevés par le Hamas.
Des frappes israéliennes font au moins quatre morts dans le sud du Liban
La chaîne américaine CNN rapporte que, selon la Croix-Rouge libanaise, au moins quatre personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes dans la région d’Alma al-Shaab, dans le sud du Liban, mardi. Le Hezbollah a aussi annoncé que deux de ses combattants avaient été tués lors d’affrontements mardi, mais il n’est pas certain qu’ils fassent partie du bilan communiqué par la Croix-Rouge.
Le Hamas a également annoncé la mort d’un de ses hauts commandants, Ayman Nofal, suite à une frappe israélienne sur la bande de Gaza.
Plus de 2000 artistes appellent à un cessez-le-feu
De nombreux acteurs, comme Tilda Swinton, Steve Coogan ou encore Miriam Margolyes, accusent dans une lettre ouverte les gouvernements d’avoir «aidé et encouragé» les «crimes de guerre» israéliens à Gaza, qui est victime d’une «punition collective d’une ampleur inimaginable». Ils appellent les autorités étrangères à «cesser de soutenir militairement et politiquement les actions d’Israël.»
Voici un extrait traduit de cette lettre:
«Nous sommes témoins d’un crime et d’une catastrophe. Israël a réduit une grande partie de Gaza à l’état de ruines et a coupé l’approvisionnement en eau, en électricité, en nourriture et en médicaments à 2,3 millions de Palestiniens. Pour reprendre les termes du sous-secrétaire aux affaires humanitaires des Nations unies, «le spectre de la mort» plane sur le territoire.»
Lire le texte en entier.
Deux nouvelles victimes françaises dans les attaques du Hamas
Le bilan des victimes françaises tuées dans les attaques du Hamas contre Israël s’est encore alourdi avec 21 morts et 11 disparus, a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères.
«La France déplore le décès tragique de deux autres ressortissants français, ce qui porte à 21 le bilan des victimes françaises des attaques», a-t-il déclaré dans un communiqué, selon lequel «onze compatriotes sont toujours portés disparus. Plusieurs sont très probablement otages du Hamas».
#Israël | La France déplore le décès tragique de deux autres ressortissants français, ce qui porte à vingt-et-un le bilan des victimes françaises des attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël. Nous adressons nos condoléances à leurs proches.
Communiqué intégral ➡️… pic.twitter.com/yuGjcYIqGK
— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) October 17, 2023
L’utilisation du terme «terrorisme», ou la guerre des mots
A l’aune de l’attaque surprise du Hamas, le 7 octobre dernier, et de la réponse implacable de l’Etat israélien visant la bande de Gaza, les mots pèsent lourd et chacun est appelé à trancher: comment qualifier les actes du Hamas, ses modes opératoires, son essence? Pour le Conseil fédéral, le Hamas doit dorénavant être désigné comme une organisation terroriste et interdit en Suisse, a déclaré Ignazio Cassis, la semaine dernière.
Le mot terrorisme est une arme rhétorique: il n’a pas de définition juridique évidente
«Le mot terrorisme est une arme rhétorique: il n’a pas de définition juridique évidente et permet de priver un adversaire de toute légitimité, explique Gilles Ferragu, maître de conférences à l’Université de Nanterre et historien du terrorisme. Toutefois, il éclaire les objectifs de la violence politique. L’attaque du Hamas a été pensée comme une opération militaire, mais ses buts sont clairement des buts terroristes: s’attaquer à des civils et capturer des otages relève effectivement du terrorisme.»
Retrouver notre article complet sur le sujet.
De l’Ukraine à Israël, la reconnaissance faciale s’invite dans la guerre
De technologie, il en a été peu question depuis la récente flambée de violence extrême dans le conflit israélo-palestinien. Réputé pour ses start-up de pointe, son entreprise NSO capable, avec son logiciel espion Pegasus, d’infecter n’importe quel téléphone, l’Etat hébreu n’a a priori pas pu utiliser de technologie préventive pour anticiper l’attaque du Hamas.
Par contre, une autre innovation numérique est employée depuis quelques jours: la reconnaissance faciale. C’est grâce à elle que des victimes israéliennes sont identifiées dans l’hôpital Soroka. Et cette même reconnaissance faciale avait été utilisée dès le printemps en 2022, notamment pour identifier des soldats russes. En Israël, ce sont les services de la société Corsight AI qui sont employés, comme le relatait récemment Forbes.
Retrouvez notre article complet sur le sujet.
Plus de 2000 soldats américains prêts à être déployés au Moyen-Orient
Quelque 2000 membres de l’armée américaine ont été placés en état d’alerte pour un éventuel déploiement au Moyen-Orient en soutien à Israël, a déclaré mardi le Pentagone.
«Aujourd’hui le ministre de la Défense Lloyd Austin a placé quelque 2000 soldats et une série d’unités en état d’alerte maximale à travers un ordre de préparation au déploiement», indique un communiqué, «afin d’augmenter la capacité de la Défense américaine à répondre rapidement à une situation sécuritaire évolutive au Moyen-Orient».
Aucune décision n’a été prise pour le moment.
«Aucune décision n’a été prise concernant le déploiement de troupes pour le moment», a insisté le ministère de la Défense, précisant que Lloyd Austin continuait à évaluer la posture américaine et restait en contact étroit avec ses alliés et partenaires dans la région.
Potentielles missions de conseil et d’assistance médicale
Les forces concernées pourraient effectuer des missions de conseil et d’assistance médicale, selon des responsables du Pentagone cités sous couvert d’anonymat par le Wall Street Journal et CNN.
Lloyd Austin avait déjà annoncé samedi l’envoi par les Etats-Unis d’un second porte-avions en Méditerranée orientale, afin de «dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre».
Emmanuel Macron évoque des «discussions intenses» qui «avancent» pour la libération des otages
Emmanuel Macron a évoqué mardi des «discussions intenses» qui «avancent» pour la libération des otages détenus par le Hamas, après que la mère d’une franco-israélienne, Mia Shem, eut supplié mardi «les dirigeants du monde» de faire libérer sa fille», enlevée le 7 octobre en Israël.
«Je veux ici me montrer très prudent, vous comprendrez que je n’en dise pas davantage pour, d’abord, ne pas créer des attentes qui seraient déçues et, surtout, pour ne pas mettre en péril les discussions intenses que nous sommes en train de conduire», a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à Tirana. «Mais elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions», a-t-il ajouté, soulignant que la France avait des «contacts, évidemment, avec les autorités israéliennes», mais aussi avec des «puissances amies intermédiaires avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages et de tous les otages».
A Tel-Aviv, un sit-in pour exiger la libération des otages et la démission de «Bibi»
Ils ne bougeront pas tant que les otages retenus à Gaza ne seront pas libérés et que Benjamin Netanyahu n’aura pas démissionné. Depuis l’attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par les islamistes du Hamas, des dizaines d’Israéliens se relaient sans relâche pour un sit-in devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv.
Cette veille ininterrompue se tient avenue Kaplan à l’initiative d’un collectif créé pour dénoncer le «fiasco» de «Bibi», le surnom en Israël du Premier ministre, et exiger sa démission. Deux tentes aux panneaux latéraux relevés ont été dressées devant la façade de l’édifice. La plus grande fait face à l’entrée gardée par deux soldats qui filtrent les allées et venues. L’autre se trouve un peu plus haut sur l’avenue où des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté à partir de janvier, chaque samedi soir pendant 39 semaines, contre une réforme judiciaire du gouvernement jugée «anti-démocratique».
Les magasins de Gaza n’ont plus que «quatre ou cinq jours» de vivres, selon le PAM
Il ne reste plus que quatre à cinq jours de nourriture dans les magasins de la bande de Gaza, assiégée par l’armée israélienne suite à l’attaque sanglante du Hamas, a indiqué une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Abeer Etefa, lors d’un point de presse à Genève en visioconférence depuis Le Caire, alors qu’un accord sur l’entrée de l’aide piétine depuis des jours. «Les magasins rencontrent d’énormes difficultés pour se réapprovisionner dans les entrepôts» qui eux disposent encore de réserves alimentaires mais se situent dans la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, a-t-elle expliqué.
Le point de passage de Rafah, seule ouverture de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, reste fermé, rendant impossible l’entrée de l’aide d’urgence. «Je pense que tout le monde espère encore que nous pourrons entrer à l’intérieur (de Rafah) et c’est pourquoi davantage d’aide est en cours d’acheminement», a indiqué Abeer Etefa, indiquant que les personnes qui ont besoin de cette assistance se trouvent seulement «à quelques kilomètres de là» mais «ne peuvent pas en bénéficier». Pour l’instant, l’aide alimentaire continue d’affluer dans la région et «est en attente à la frontière», a-t-elle assuré, indiquant qu’un nouveau vol du PAM était attendu dans la journée.
La Turquie a commencé à discuter avec le Hamas sur la libération d’otages
La Turquie, qui conduit une médiation sur les otages aux mains du Hamas, a reçu «des demandes de plusieurs pays», afin d’obtenir leur libération, a indiqué mardi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan à Beyrouth. «En conséquence, nous avons commencé à discuter, notamment avec l’aile politique du Hamas» a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue libanais Abdallah Bouhabib. «Nos efforts se poursuivent, notamment pour la libération des étrangers, des civils et des enfants» a-t-il précisé.
Reuters demande à Israël «une enquête rapide, approfondie et transparente» sur la mort de son journaliste
L’agence Reuters a demandé aux autorités israéliennes de mener «une enquête rapide, approfondie et transparente» sur la mort de son journaliste Issam Abdallah, le 13 octobre lors d’une attaque dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël. «Par transparente, j’entends une enquête avec des preuves et des explications claires», a déclaré la rédactrice en chef de Reuters, Alessandra Galloni, dans une vidéo diffusée lundi soir.
«J’ai également demandé au Liban, qui a dit avoir rassemblé des preuves sur l’attaque, et toute autre autorité disposant d’informations de les fournir», a-t-elle poursuivi. Elle a exhorté «toutes les parties» dans le conflit à «respecter tous les médias» et «travailler» avec eux «afin de garantir la sécurité des journalistes». Issam Abdallah, 37 ans, était «un journaliste expérimenté, talentueux et passionné», lui a-t-elle rendu hommage. «Il était seulement en train de faire son métier quand il a été tué».
Emmanul Macron évoque l’avancée de «discussions intenses» pour faire libérer les otages du Hamas
Emmanuel Macron a évoqué mardi, lors d’une conférence de presse à Tirana, des «discussions intenses» qui «avancent» pour la libération des otages détenus par le Hamas. «Je veux ici me montrer très prudent, vous comprendrez que je n’en dise pas davantage, pour d’abord ne pas créer des attentes qui seraient déçues et surtout pour ne pas mettre en péril les discussions intenses que nous sommes en train de conduire. Mais elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions», a déclaré le président français, qui a évoqué des «contacts, évidemment, avec les autorités israéliennes» mais aussi avec des «puissances amies intermédiaires avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages et de tous les otages».
La mère d’une otage franco-israélienne appelle «les dirigeants du monde» à faire libérer sa fille
La mère de Mia Shem, otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée par le Hamas lundi soir, a supplié mardi les dirigeants du monde à faire libérer sa fille enlevée le 7 octobre en Israël par des combattants islamistes du Hamas palestinien. «Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l’état où elle se trouve aujourd’hui ainsi que les autres otages. Je supplie le monde de me rendre mon bébé», a déclaré avec émotion la maman de Mia, Keren Shem, lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.
L’Iran met en garde Israël contre une poursuite de son offensive contre Gaza
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a prévenu mardi que «personne ne pourra arrêter» les «forces de la résistance» à Israël si les Israéliens poursuivaient leur offensive contre Gaza. «Nul ne doit espérer» que certaines parties comme l’Iran puissent «empêcher les forces de la résistance» à entrer en action, a-t-il ajouté.
Il faisait allusion à l’«axe de la résistance», une appellation informelle des Etats et organisations ennemis d’Israël, comme le Hamas ou le Hezbollah basé au Liban et soutenu par l’Iran. Lundi soir, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian avait averti d’une possible «action préventive de l’axe de la résistance» contre Israël «dans les prochaines heures», alors que l’armée israélienne se prépare à une offensive terrestre dans la bande de Gaza.
Mort d’une Franco-israélienne, 20e victime française
Le Conseil représentatif des institutions juives de France annonce la mort d’une Franco-israélienne, disparue depuis l’attaque du Hamas contre Israël il y a 10 jours, portant à 20 le bilan des décès de ressortissants français à ce jour. «Elle a été assassinée de sang-froid par les terroristes du Hamas. Nous l’apprenons aujourd’hui suite à l’identification des corps. Elle avait un nourrisson de six mois et un mari qui la cherchait partout depuis dix jours. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches», a écrit le Crif sur X (anciennement Twitter) lundi soir.
Vidéo d’une otage franco-israélienne: Macron dénonce une «ignominie»
Emmanuel Macron dénonce «l’ignominie que représente la prise d’otage de personnes innocentes et leur mise en scène odieuse», après avoir pris connaissance d’une vidéo d’une Franco-Israélienne diffusée par l’organisation islamiste palestinienne Hamas, rapporte l’Élysée. Le président français appelle à sa libération immédiate et sans conditions. «La France est pleinement mobilisée et travaille avec ses partenaires pour libérer les otages français retenus par le Hamas», ajoute la présidence française.
Bourses: Tokyo et Hong Kong apaisées par les initiatives diplomatiques au Proche-Orient
La Bourse de Tokyo a clôturé en rebond et celle de Hong Kong progressait mardi, alors que plusieurs initiatives diplomatiques pour éviter que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’étende semblaient apaiser les craintes des investisseurs.
Après avoir chuté de 2% lundi, l’indice vedette Nikkei de la capitale japonaise a regagné 1,2% à 32.040,29 points, tandis que l’indice élargi Topix a repris 0,82% à 2.292,08 points. A Hong Kong, l’indice Hang Seng progressait de 0,6% vers 06H20 GMT.
Tout en observant une certaine prudence devant l’incertitude liée à la situation, les investisseurs des deux places se sont montrés rassurés par l’intense activité diplomatique internationale déployée pour tenter d’éviter que le conflit déclenché par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre n’embrase la région.
Quatre assaillants tués dans une tentative d’infiltration du Liban
L’armée israélienne annonce avoir tué quatre assaillants lors d’une tentative d’infiltration à la frontière avec le Liban (nord). Dans un communiqué, l’armée indique que ses soldats ont «repéré une escouade terroriste tentant de s’infiltrer à travers la barrière de sécurité depuis le Liban et déposer un engin explosif». Elle avait auparavant déclaré avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des cibles du Hezbollah au Liban.
Depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, les affrontements à la frontière Israël-Liban ont fait plus d’une dizaine de morts côté libanais, en majorité des combattants mais aussi un journaliste de l’agence Reuters et deux civils. Côté israélien, au moins deux personnes ont été tuées. La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais pro-iranien, un allié du Hamas, et l’armée israélienne.
Frappes sur Rafah
Des frappes aériennes israéliennes sur Rafah ont tué au moins 28 personnes tôt mardi, selon le ministère palestinien de l’Intérieur, rapporte CNN. Un autre communiqué du ministère indique que des frappes aériennes ont également tué et blessé des personnes à Khan Yunis, sans donner de chiffre exact. Les Forces de défense israéliennes (FDI) n’ont pas voulu confirmer si elles avaient lancé des frappes dans ces zones.
Vers un déblocage de l’aide humanitaire?
Les convois d’aide humanitaire stationnés à Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï égyptien, ont pris mardi matin la route vers Rafah, poste-frontière avec Gaza bombardée par Israël, alors qu’un accord sur l’entrée de l’aide piétine depuis des jours, rapportent des humanitaires. Des centaines des camions se pressent sur la route d’une quarantaine de kilomètres entre Al-Arich et Rafah.
«On ne nous a pas informé de l’heure à laquelle nous allons traverser vers la bande de Gaza, mais on nous a demandé de partir vers Rafah», à une quarantaine de kilomètres plus à l’ouest, confirme à l’AFP un responsable du Croissant-Rouge égyptien sous le couvert de l’anonymat.
Jusqu’ici, aucune aide n’a pu entrer dans la petite enclave déjà ravagée par les guerres et la pauvreté depuis des décennies. Alors que Washington réclame à l’Egypte de laisser sortir les Américains de Gaza, Le Caire répond que personne ne sortira si l’aide n’entre pas. Lundi soir, les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Joe Biden ont notamment évoqué l’aide à Gaza par téléphone, qualifiée de «priorité» par la présidence égyptienne. Martin Griffiths, chargé des situations humanitaires d’urgence à l’ONU, est attendu mardi au Caire pour, a-t-il dit, «aider aux négociations» sur l’acheminement de l’aide à Gaza.
Résolution russe pour un «cessez-le-feu humanitaire» rejetée par le Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté une résolution proposée par la Russie pour un «cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» entre Israël et le Hamas. Le projet de résolution a été approuvé par cinq Etats membres du Conseil – dont la Russie et la Chine –, rejeté par quatre autres (Etats-Unis, Royaume-Uni, France et Japon) et six se sont abstenus, parmi lesquels la Suisse.
L’ambassadeur russe à l’ONU Vassili Nebenzia a déploré que les pays occidentaux aient «bloqué un message commun et unique du Conseil de sécurité pour répondre à des intérêts purement égoïstes et politiques». Son homologue britannique Barbara Woodward lui a répondu que Londres «ne pouvait pas soutenir une résolution qui évite de condamner les attaques terroristes du Hamas».
Le Conseil de sécurité se retrouvera mardi soir pour se prononcer sur un second texte soumis cette fois par le Brésil, qui condamne, lui, spécifiquement «les odieuses attaques terroristes du Hamas». Pour être adoptée, une résolution nécessite l’approbation d’au moins neuf des 15 membres du Conseil, sans veto d’un des cinq membres permanents.
Environ «un demi-million» d’Israéliens déplacés
Près de 500 000 Israéliens sont déplacés à l’intérieur de leur pays depuis les attaques du Hamas, indique le porte-parole de l’armée israélienne. «Environ un demi-million d’Israéliens sont déplacés. Nous avons évacué tout le sud d’Israël, toutes les localités près de la bande de Gaza, suite aux directives du gouvernement. […] Nous avons fait de même dans le nord où 20 localités près de la frontière ont été évacuées», a-t-il dit.
«La plupart de ces gens sont partis de leur propre initiative et maintenant il y a une évacuation de la ville de Sderot. Nous ne voulons pas de civils près des zones de combat. Nous voulons avant tout protéger nos citoyens contre les effets dévastateurs de la guerre», a-t-il ajouté», précisant que «les personnes déplacées ont trouvé refuge chez des proches dans le centre du pays».
Les Etats-Unis et Israël vont discuter d’un plan pour l’aide humanitaire à Gaza
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken poursuit sa conférence de presse nocturne, à l’issue de près de huit heures d’entretiens avec Benyamin Netanyahou:
A notre demande, les Etats-Unis et Israël ont accepté d’élaborer un plan qui permettra à l’aide humanitaire des pays donateurs et des organisations multilatérales d’atteindre les civils de Gaza
Joe Biden est attendu en Israël mercredi
Le président américain se rendra en Israël mercredi, selon le secrétaire d’Etat Antony Blinken. Joe Biden, «réaffirmera la solidarité des Etats-Unis avec Israël et notre engagement sans faille en faveur de sa sécurité», a-t-il déclaré à l’issue d’une nuit d’entretiens-marathon à Tel-Aviv avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Au cours de son voyage au Proche-Orient, Joe Biden doit également se rendre à Amman où il rencontrera le roi Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, précise la Maison-Blanche. Le président Biden «répétera notre conviction que le Hamas ne représente pas la vaste majorité du peuple palestinien, qui est également victime», déclare John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
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