Sur le premier semestre 2023, il a été enregistré 314 400 naissances en France, soit environ 7% de moins par rapport à la même période en 2022.
Ce n’est pas la première fois que pareil constat est émis. Déjà, en 2020, alors que les différents confinements observés auraient pu inciter au contraire, les naissances étaient apparues en déclin sur le sol français. 740 000 bébés avaient ainsi vu le jour, soit une diminution de 13 000 (-1,8%) par rapport en 2019. Jamais un tel score n’avait été relevé depuis 1945.
Naissances en France : un premier semestre 2023 en recul
Le 27 juillet dernier, soit il y a tout de même une semaine et demie, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a délivré les nouveaux chiffres de la natalité en France pour le premier semestre 2023. L’occasion d’apprendre, via Ouest-France, qu’entre janvier et juin de cette année, 314 400 naissances ont eu lieu, soit 24 000 de moins (environ -7%) qu’en 2022 à la même période. La Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie ont signé les plus forts reculs (-9%), et à l’inverse, la plus forte augmentation est à mettre à l’actif de la Guyane (+2).
Un mois de juin 2022 plus morose
Si l’on se s’attarde que sur le mois de juin passé, on relève qu’avec 1 904 naissances quotidiennes en moyenne, la natalité française est restée à un très faible niveau. Comparé à celui de juin 2022, ce chiffre réactualisé est en baisse de 7,2%.
Des morts quasiment en surnombre, un record
Autre statistique qui ne devrait pas inciter au sourire, si ce n’est à celui des nouveau-nés, le nombre de morts constatées sur les six premiers mois de l’année en cours a été de 313 300. Autrement dit, il y a pratiquement eu davantage de décès que de naissances sur le premier semestre, ce qui ne s’était plus vu depuis la Seconde Guerre mondiale.
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