une offre de concerts riche en ce début août à Bordeaux

Pour les amateurs de musiques jamaïcaines, le rendez-vous à ne pas rater est calé ce mercredi 2 août au square Dom-Bedos. Le festival Relâche y a programmé The Slackers, un septette (avec cuivres) venu de New York, mais qui joue le reggae, le ska et le rock steady des années 1960, avec un look et une attitude élégante que ne renieraient pas les Specials ou Madness.

L’affiche est complétée par le chanteur-guitariste hawaïen Mike Love (rien à voir avec le chanteur des Beach Boys), dont le reggae roots s’appuie sur des boucles qu’il construit lui-même en temps réel, et par Perry Gordon : le plus girondin des chanteurs-trompettistes anglais, désormais un habitué de Relâche pour la façon swingante dont il joue le new orleans. Un clin d’œil aux racines jazz et rhythm’n’blues du ska.

2 Si vous aimez les musiques du monde

Cet été encore, la guinguette Chez Alriq est le point d’ancrage à Bordeaux pour les musiques populaires des cinq continents. Du mercredi au dimanche, elle accueille un concert par soir, avec régulièrement des artistes diffusés sur Radio France ou Radio Nova. C’est notamment le cas du Kurde Ruşan Filiztek, programmé ce mercredi à 20 h 30. Ce spécialiste du saz, un luth utilisé entre l’Iran, la Syrie et la Turquie, jouera un répertoire mêlant musiques traditionnelles, jazz et musique baroque.

Suivront le jazz cubain d’Aniel Someillan (jeudi), l’afrobeat du Nigérian Muyiwa Kunnuji (vendredi) et des Français Ireke (samedi), puis le concert de Waagal (dimanche), qui mélange des instruments du monde entier et des outils électroniques. Preuve que ces musiques sont bien actuelles.

3 Si vous aimez le punk garage

L’héritage des Sonics, des Stooges et des Ramones, c’est la marque de fabrique du rock bordelais depuis les années 1970. Chose confirmée par le festival L’Astroshøw, vendredi et samedi, quai des Sports, en face du quartier Saint-Michel : sept groupes à l’affiche (ouverture dès 18 heures), dont quatre clairement estampillés garage punk. En vedette, les Anglais The Wytches, « coup de cœur » des organisateurs avec leur rock tendu, parfois proche de la surf music ou du rock psychédélique.

Mais du punk garage, on en entendra aussi jeudi pour Relâche, avec les Américains The Briefs, dans l’héritage Buzzcocks-Damned, les Français Lullies, proches de Starshooter, et les Californiennes Baby Shakes, comme des Shangri La’s qui auraient croisé les Ramones. Le son de 1977, quoi.

4 Si vous aimez le stoner rock

Autre tendance forte : le stoner rock. On entendra ce dérivé du heavy rock 1970’s, du metal et du rock psychédélique, samedi à 20 heures à l’Astroshøw, dans le concert des Bordelo-Parisiens Red Sun Atacama, signés sur le même label que Dätcha Mandala. Mais on ne sera pas non plus loin de ces sonorités avec Nashville Pussy, tête d’affiche de Relâche jeudi. Depuis près de trente ans, ce quatuor américain perpétue l’héritage d’AC/DC, Motörhead ou ZZ Top en jouant sur une imagerie salace. Le public ne s’en lasse pas : pour preuve, des passages réguliers dans des gros festivals comme le Hellfest.

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