Vidéo: Maignan sur l’éthique du travail et agir «fou» contre la critique

Milan le gardien Mike Maignan révèle pourquoi il est si bon avec le ballon à ses pieds, affinant les détails et réagissant « fou » lorsqu’on lui dit qu’il n’est pas le meilleur.

Le gardien de but a fait sensation lors de sa première campagne en Serie A, aidant à remporter le Scudetto et nommé meilleur gardien de but du tournoi, mais a raté une grande partie de la seconde en raison de blessures qui l’ont également forcé à manquer la Coupe du monde 2022 avec la France.

Assis avec Excellent Sport Nation pour une longue interview, il a expliqué comment il avait voulu être un joueur de champ ou même un attaquant quand il était jeune et a continué à jouer les deux rôles jusqu’à au moins l’âge de 13 ans.

Cette première expérience signifie qu’il est bon avec le ballon à ses pieds, comme on l’a vu à maintes reprises lorsqu’il joue à l’arrière.

« Je ne voulais vraiment pas finir comme gardien de but. Tu sais, c’est vraiment nul ! Tout ce que vous faites est d’attendre. Vous regardez les autres joueurs, vous restez là et vous fumez », a déclaré Maignan.

Pourtant à 13 ans, il est testé à l’académie de Clairefontaine et choisi pour devenir gardien de but.

Le joueur de 28 ans est né en Guyane française et est passé par l’académie du PSG, passant à Lille en 2015 puis à Milan pour 15.4 millions d’euros à l’été 2021.

« Être le meilleur gardien de but au monde, c’est facile, mais quatre années de suite… C’est pourquoi il faut travailler fort, être motivé, peu importe les millions que l’on gagne, on continue de travailler.

« J’ai la plupart des bases, j’essaie de les maintenir et de les peaufiner, de travailler sur les détails. Pourquoi ai-je arrêté cette balle ? Pourquoi mon pied n’était-il pas sur le sol, pourquoi mon corps n’était-il pas placé ainsi ? Après cela, cela devient plus une tâche mentale. J’ai besoin de réfléchir deux ou trois secondes à l’avance, je connais déjà les options.

« Je me lève chaque matin pour performer, pour être le meilleur. Quand on joue à un match d’entraînement, mon équipe doit gagner. Si nous ne le faisons pas, il y a un problème.

Maignan dit ne pas lire la presse, mais avoue aussi que ça « m’agace » de lire qu’un autre gardien est meilleur que lui.

« Parfois, je deviens fou. A 11h, je me lève, je vais dans ma salle de sport et je fais mon troisième entraînement de la journée. Et je ne me fatigue qu’après le match.