Vogue Open Casting : découvrez le nom des huit finalistes

Parfois, il suffit d’être au bon endroit, au bon moment, et la vie peut basculer du jour au lendemain, et faire de vous un top. Shalom Harlow, par exemple, a été découverte à 17 ans alors qu’elle assistait à un concert de The Cure à Toronto, Naomi Campbell, elle, avait 15 ans et faisait du shopping à Covent Garden, tandis que Kate Moss a été repérée à 14 ans à l’aéroport JFK en rentrant des Bahamas. Qu’une future star se trouve possiblement à deux mètres de soi dans la rue continue d’alimenter de nombreux fantasmes. Aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux qui constituent le principal vivier de talents (Paloma Elsesser s’est fait caster sur Instagram par la maquilleuse Pat McGrath). Une évolution passionnante qui ouvre les portes de la mode à de nouveaux profils et participe à redéfinir les normes de la beauté et l’activité de mannequin.

La beauté physique n’est en effet plus aussi centrale qu’avant. De nombreux éléments entrent en compte pour réussir dans le milieu : la capacité à être multitâches, à s’affirmer, ou encore à prendre la parole pour défendre ses valeurs. En mai dernier, Vogue inaugurait à cet effet Open Casting, une initiative ayant vocation à sonder le paysage du mannequinat actuel. Un appel à l’international avait été lancé : les candidat(e)s, représenté(e)s ou non par une agence, ont été encouragé(e)s à envoyer des photos et des vidéos.

Découvrez en avant-première un extrait du documentaire de Vogue sur son Open Casting, bientôt disponible :

Complexe mais passionnante, la tâche d’examiner chaque dossier a été confiée à un comité de sélection trié sur le volet, et constitué de rédacteurs de Vogue issus du monde entier, de professionnels de l’industrie comme la mannequin Paloma Elsesser, la directrice des partenariats de mode d’Instagram Eva Chen, ainsi que Piergiorgio Del Moro et Samuel Ellis Scheinman, les fondateurs de DM Casting.

Sur les 60 000 candidatures reçues en trois semaines, seules huit ont été retenues. Les finalistes en question figurent pour la première fois dans les pages de notre magazine et viennent des quatre coins du globe : d’Accra au Ghana, de Marrakech, de Tokyo, de Paris, de Los Angeles, de Johannesburg, de la province chinoise du Henan et de Londres. “On avait tous déjà participé à des concours de mannequins et on a obtenu d’excellents résultats, explique Samuel Ellis Scheinman, du comité de sélection. On était très excités à l’idée de recevoir des propositions du monde entier, de travailler à grande échelle et avec l’identité visuelle définie par Vogue.”

Contactées par le staff d’Open Casting, les finalistes se sont retrouvées en plein mois de juillet aux Big Sky Studios, au nord de Londres. Ce jour-là, l’énergie était électrique. “Il y avait une belle cohésion : nous étions toutes réunies pour réaliser notre rêve. On s’est soutenues les unes les autres et on a beaucoup ri”, explique Rayan El-Mahmoud, la finaliste originaire d’Accra, au Ghana. Abrar, bientôt diplômée de King’s College, était un peu anxieuse, mais ses peurs se sont dissipées dès son arrivée sur le plateau. “Je n’arrêtais pas de douter de moi, de me demander si j’allais être assez bonne, mais tout le monde a été très avenant et sympa. Ça m’a donné confiance en moi.”

La musique diffusée sur le plateau – de l’afrobeat, du R&B, ainsi que la chanson Vogue de Madonna – a également permis de mettre tout le monde dans de bonnes dispositions. “Tous ces morceaux ont instauré une atmosphère super joyeuse pendant le shooting”, convient Mengyao, de Zhoukou City, en Chine. Cynthia Machava, de Johannesburg, explique quant à elle avoir pris l’avion pour la première fois pour ce projet : “Je n’y croyais pas quand on m’a dit que je faisais partie des huit finalistes !”

Voici comment les finalistes se sont présenté(e)s pour la première fois à Vogue :

Mars, de son côté, venait tout juste d’obtenir un double diplôme en psychologie et en études féministe et queer à Vassar. Originaire de Los Angeles, iel confie avoir beaucoup appris sur le plateau : “J’ai adoré nos shootings ensemble. J’ai compris qu’être mannequin, ce n’est pas aussi évident qu’on pense : ça demande beaucoup de travail !”

Un travail mis au service d’un but plus large pour de nombreux·ses finalistes : “Je n’ai pas participé à ce shooting pour seulement réaliser un rêve”, abonde Rania, la finaliste originaire de Marrakech. Je voulais renverser les stéréotypes, participer à un projet où on embrasse ses identités sans s’en excuser.”


Cynthia Machava, Johannesburg, Afrique du sud

Abrar Mohammed, Londres, Royaume Uni

Colette Kanza, Paris, France

Mars, Los Angeles, Californie

Rania Benchegra, Marrakech, Maroc

Mengyao Wang, Zhoukou, province de Henan, Chine

Dulmi, Tokyo, Japon

Rayan El-Mahmoud, Accra, Ghana

Coiffure par Shingo Shibata.

Mise en beauté par Kanako Takase pour Addiction Tokyo.

Manucure par Sasha Goddard.

Retouches numériques par Birute Kelminskiene

Adaptation et traduction par Julie Ackermann

Article initialement publié sur vogue.com

Retrouvez aussi sur Vogue.fr :

Spécial automne : 10 tendances sacs à prix doux
5 combos jupe/chaussures qui marchent à tous les coups pour l’automne
27 chemises blanches bien coupées dans lesquelles investir cet automne

Plus de Vogue en vidéo :

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.