Voici les pays qui veulent participer à la mission kényane en Haïti 

Au moins 12 pays ont exprimé leur volonté de se joindre à la mission Kenyane pour aider Haïti à lutter contre les gangs armés en attendant l’approbation de l’ONU, selon le Miami Herald

Ce lundi marque un nouveau chapitre dans ce dossier, avec l’annonce faite par le Premier ministre Ariel Henry lors de son retour à Port-au-Prince, après sa participation à la 78e Assemblée des Nations-Unies à New York. 

Henry a révélé dans son discours qu’un total de 12 pays se sont engagés à contribuer activement à une force de sécurité internationale destinée à rétablir la stabilité en Haïti. 

Parmi les pays prêts à se joindre à la mission kényane en Haïti, on compte des nations des Caraïbes, d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Afrique, etc… 

Pour la République Dominicaine, le président Luis Abinader avait déclaré lors d’un entrevue à l’émission de radio « El gobierno de la mañana » que son pays ne participerait pas à ladite force.

Il est à noter que cette mission a été initiée par les États-Unis et le Canada en 2022, suite à une demande du premier ministre Ariel Henry 

Voici la liste des pays qui ont exprimé leur engagement envers la mission : 

• Kenya (Afrique) Bahamas (Amérique du Sud), Jamaïque (Amérique du Sud), Espagne (Europe), Belize (Amérique du Sud), Italie (Europe), Antigua-et-Barbuda (Amérique du Nord), Sénégal (Afrique), Mongolie (Asie), Suriname (Amérique du Sud), Guatemala (Amérique du Nord), Pérou (Amérique du Sud).  

À rappeler que ce lundi, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et le ministre kenyan de la Défense Aden Duale ont signé un accord bilatéral de défense à Nairobi, ouvrant la voie à une assistance.

Le président du Kenya, William Ruto, a déclaré qu’il faudrait au moins 2 000 militaires en uniforme, en plus d’une résolution du Conseil de sécurité, pour que le pays s’engage à aider la police haïtienne à désarmer les gangs. Il a également exprimé le besoin d’un soutien accru de la part de la région.