Wonka, le divertissement magique parfait pour terminer l’année

Timo­thée Chala­met se met dans la peau de Wonka dans un prequel musi­cal à Char­lie et la Choco­la­te­rie char­mant, enfan­tin et nostal­gique.

Dans une ville sans nom, William Wonka (Timo­thée Chala­met), inven­teur et magi­cien de la fève de cacao, débarque avec l’ab­so­lue convic­tion d’ou­vrir une choco­la­te­rie. Équipé de son manteau bordeaux et d’un « chapeau plein de rêves« , il devient vite une cible parfaite pour des person­nages peu recom­man­dables.

Parmi eux Mme Scrub­bit (Olivia Colman), une auber­giste macabre qui aime le travail forcé presque autant qu’elle déteste se bros­ser les dents ; et Blea­cher son complice farfelu à la tête de rape­tou (Tom Davis). En plus d’être kidnappé par les deux lous­tics, Wonka doit faire face à trois magnats locaux du choco­lat (Matt Lucas, Matthew Bayn­ton et Pater­son Joseph) qui, mécon­tents de la concur­rence, usent de leur mono­pole pour soudoyer le chef de la police gour­mand (Keegan-Michael Key).

Un Wonka édul­coré mais touchant

Course pour­suite en ville, infil­tra­tion au zoo pour traire une girafe et braquage choco­laté, Paul King nous embarque dans une aven­ture loufoque à mi-chemin entre le Grand Buda­pest Hotel et The Grea­test Show­man. S’ins­pi­rant aussi bien de l’exu­bé­rance de Gene Wilder que la rêve­rie de Johnny Depp, il propose une version de Wonka nette­ment moins démente que les adap­ta­tions précé­dentes du choco­la­tier de Roald Dahl, mais éton­ne­ment touchante.

Wonka, un futur clas­sique des fêtes ?

Dans le pur style Padding­ton, le réali­sa­teur insuffle une profon­deur à cette version musi­cale du deuxième candy­man le plus effrayant de la fiction moderne. Il trans­forme la passion du person­nage pour le choco­lat en un rappel doulou­reux de son enfance et Thimo­thée Chala­met parvient joli­ment à contre­ba­lan­cer son charme natu­rel et son excen­tri­cité forcée par une mélan­co­lie surpre­nante.

Et même si la voix de l’ac­teur sonne aussi magique­ment amélioré que les confi­se­ries de son person­nage et que la direc­tion artis­tique oscille de façon fragile entre des décors théâ­traux kitschs et des VFX multi­co­lores, on se laisse faci­le­ment empor­ter par cette fable déca­lée qui nous rappelle que le choco­lat, comme toutes les bonnes choses de la vie, est encore plus déli­cieux quand il est partagé. Un clas­sique des fêtes en deve­nir ?

Wonka de Paul King (EU, 1h57) avec Timo­thée Chala­met, Calah Lane, Keegan-Michael Key. Sortie le 13 décembre.

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.